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Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

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⊙ ⊕ ∅<br />

Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 6 • section 24.3.2 • Page 323 <strong>de</strong> 396<br />

planètes et pour la plupart <strong>de</strong>s petites planètes du système solaire. Avec m 1<br />

m 0<br />

= 10 −5 et ε = 10 −3 , on obtiendrait<br />

α > 1/10 : P 2 peut s’approcher d’autant plus <strong>de</strong> P 1 que m 1 /m 0 est plus petit. Bien sûr, dans le même temps,<br />

le mouvement héliocentrique <strong>de</strong> P 1 pourra aussi être considéré comme perturbé par P 2 si α vérifie une relation<br />

analogue à (6.33) avec m 2 à la place <strong>de</strong> m 1 : C’est la plus gran<strong>de</strong> <strong>de</strong>s 2 masses qu’il faut donc utiliser dans cette<br />

relation.<br />

Remarque. On peut généraliser cette situation à un ensemble <strong>de</strong> n planètes <strong>de</strong> masses m i petites <strong>de</strong>vant celle<br />

m 0 du Soleil. Les équations (6.11) représentent alors n problèmes képlériens perturbés si aucune <strong>de</strong>s quantités<br />

1/|r i −r j | 2 ne peut <strong>de</strong>venir gran<strong>de</strong> <strong>de</strong>vant 1/|r k | 2 quelque soit k : Il suffit pour cela que les orbites <strong>de</strong>s n planètes<br />

soient bien hiérarchisées, ne permettant pas <strong>de</strong> rapprochements serrés entre planètes ; c’est le cas <strong>de</strong> systèmes<br />

planétaires dont les orbites sont quasi-circulaires et quasi-coplanaires, et dont les <strong>de</strong>mi-grands axes, ordonnés par<br />

valeurs croissantes, sont tels que a i+1 − a i soit du même ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur que a i . C’est alors ce qu’on appelle<br />

un problème <strong>de</strong> n + 1 corps <strong>de</strong> type planétaire .<br />

24.3.2. cas {Soleil + planète + satellite} : m 0 ≫ m 1 ≫ m 2<br />

m 0 représente toujours la masse du Soleil, m 1 celle d’une planète et m 2 celle d’un satellite <strong>de</strong> cette planète.<br />

L’équation (6.18) représente alors le mouvement planétocentrique du satellite perturbé par le Soleil. Bien que m 0<br />

soit très grand <strong>de</strong>vant m 1 et m 2 , le terme ayant Km 0 en facteur dans cette équation pourra être une perturbation<br />

du terme képlérien si ce facteur,<br />

r 1<br />

|r 1 | 3 − r 2<br />

|r 2 | 3 , est lui-même assez petit ; cela arrivera si |r 1 | est suffisamment<br />

voisin <strong>de</strong> |r 2 |, c’est-à-dire si le satellite est toujours suffisamment proche <strong>de</strong> sa planète ; l’influence <strong>de</strong> celleci<br />

restera alors prépondérante sur celle du Soleil. Le terme képlérien, en 1/|r 2 − r 1 | 2 , est d’ailleurs lui-même<br />

amplifié par la petitesse <strong>de</strong> |r 2 − r 1 |.<br />

On peut se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r jusqu’à quelle distance P 2 peut s’éloigner <strong>de</strong> P 1 pour que son mouvement autour <strong>de</strong><br />

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