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Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

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⊙ ⊕ ∅<br />

Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 5 • section 22.0.0 • Page 264 <strong>de</strong> 396<br />

Alors, la fonction perturbatrice U peut être écrite sous la forme :<br />

(<br />

U(x 1 , x 2 ) = ε U 0 (x 1 ) + ∑ )<br />

U k (x 1 ) cos(k · x 2 )<br />

k<br />

(5.65)<br />

où k représente une matrice ligne composé <strong>de</strong> 3 entiers (j, k, l) <strong>de</strong> telle sorte que le produit scalaire (k · x 2 ) soit<br />

égal à l’argument jM + kω + lΩ. Dans (5.65), ε est le petit paramètre représentatif <strong>de</strong> la perturbation : on fera<br />

par exemple ε = J 2 , mais dans U on pourra mettre aussi les autres termes en J n <strong>de</strong> la fonction perturbatrice<br />

(bien qu’ils soient alors au moins <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> ε 2 ) ; quant aux termes en J np , leurs arguments étant <strong>de</strong> la forme<br />

pθ + jM + kω + lΩ où θ est l’angle <strong>de</strong> rotation <strong>de</strong> la planète sur elle-même, on pourra aussi les inclure dans U<br />

en supposant que k est alors un quadruplet d’entiers.<br />

On a séparé dans U la partie U 0 indépendante <strong>de</strong>s variables angulaires ; le reste <strong>de</strong> U ne contient que <strong>de</strong>s<br />

termes périodiques dont les arguments sont <strong>de</strong>s combinaisons <strong>de</strong> variables angulaires et dont les coefficients ne<br />

dépen<strong>de</strong>nt que <strong>de</strong>s variables métriques : on suppose donc que l’ensemble <strong>de</strong>s triplets k ne contient pas l’élément<br />

(0, 0, 0).<br />

En appliquant les équations <strong>de</strong> Lagrange et en notant n la matrice colonne <strong>de</strong> composantes (n, 0, 0) où n<br />

représente le moyen mouvement osculateur tel que n 2 a 3 = µ, les équations du mouvement perturbé se présentent<br />

sous la forme :<br />

dx 1<br />

dt = ε ∑ k<br />

nP 1k (x 1 ) sin(k · x 2 )<br />

dx 2<br />

dt = n + ε (<br />

nS(x 1 ) + ∑ k<br />

) (5.66)<br />

nP 2k (x 1 ) cos(k · x 2 )<br />

Notons que le terme S(x 1 ) provient <strong>de</strong>s dérivées partielles <strong>de</strong> U 0 par rapport aux variables métriques, et que ce<br />

terme n’existe que dans les variations <strong>de</strong>s variables angulaires. On aurait bien sûr obtenu les mêmes équations en<br />

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