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Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

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Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 3 • section 12.4.0 • Page 136 <strong>de</strong> 396<br />

12.4. Energie d’une orbite et vitesses cosmiques<br />

En mécanique spatiale, on étudie le mouvement orbital <strong>de</strong> corps artificiels qui peuvent être <strong>de</strong>s satellites<br />

d’une planète ou <strong>de</strong>s son<strong>de</strong>s spatiales en transit dans le système solaire ; on peut alors toujours considérer que<br />

leur masse est négligeable <strong>de</strong>vant celle <strong>de</strong> cette planète ou <strong>de</strong>vant celle du Soleil. On peut même considérer qu’en<br />

première approximation, lorsqu’un tel corps est dans le “voisinage” d’une planète <strong>de</strong> masse m, il ne subit que<br />

l’attraction <strong>de</strong> celle-ci, assimilable à celle d’un point ou d’une sphère <strong>de</strong> même masse, et qu’en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> ce<br />

voisinage, il ne subit que l’attraction du Soleil <strong>de</strong> masse M. Ce voisinage, presque sphérique, constitue la sphère<br />

d’influence <strong>de</strong> la planète, dont la définition et le rayon seront précisés en §6-24.4 à propos du mouvement <strong>de</strong>s<br />

N corps. Disons seulement ici que dans ce voisinage, l’influence <strong>de</strong> la planète est “supérieure” à celle du Soleil.<br />

Dans le voisinage <strong>de</strong> la planète, le mouvement du corps est donc représentable par un mouvement képlérien<br />

planétocentrique associé à une constante µ = Km, et à l’extérieur <strong>de</strong> ce voisinage, par un mouvement képlérien<br />

héliocentrique <strong>de</strong> constante µ = KM ; les planètes elles-mêmes peuvent être considérées comme ayant en<br />

première approximation <strong>de</strong>s mouvements képlériens héliocentriques <strong>de</strong> constante µ = K(M + m). Dans cette<br />

approximation, tous les mouvements du système solaire sont donc képlériens, chaque corps P étant attiré à<br />

chaque instant par un seul centre O <strong>de</strong> constante µ.<br />

Dans le cas où P décrit autour <strong>de</strong> O une orbite elliptique <strong>de</strong> <strong>de</strong>mi-grand axe a, avec 2h = −µ/a < 0,<br />

l’intégrale <strong>de</strong> l’énergie s’écrit encore :<br />

|ṙ| 2 = 2µ r − µ a<br />

(3.83)<br />

Exercice Si l’orbite est circulaire <strong>de</strong> rayon r = a, on en déduit la vitesse circulaire à la distance r et pour la constante<br />

d’attraction µ, notée V c (r) :<br />

√ µ<br />

V c (r) =<br />

(3.84)<br />

r<br />

Pb5<br />

Pb6<br />

Pb7<br />

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