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Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

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Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 3 • section 12.1.0 • Page 112 <strong>de</strong> 396<br />

mouvement est rectiligne, k ne peut plus être défini à partir <strong>de</strong> G qui est nul ; on peut alors prendre pour k un<br />

vecteur unitaire quelconque orthogonal à la direction fixe u 0 = −u, et le mouvement rectiligne s’effectue alors<br />

aussi dans le plan normal à k. Si le mouvement est circulaire, on ne peut plus définir u 0 à partir <strong>de</strong> e qui est<br />

nul ; on peut alors prendre pour u 0 un vecteur unitaire quelconque fixe et orthogonal à k, c’est-à-dire suivant un<br />

diamètre quelconque <strong>de</strong> l’orbite circulaire. t p représente alors dans tous les cas l’instant où u = u 0 (modulo T si<br />

le mouvement est périodique).<br />

Le troisième regroupement : (µ, h, p, k, u 0 , t p ) a l’avantage d’expliciter un repère orthonormé direct et fixe<br />

R lié à l’orbite : R = Ou 0 v 0 k, où O est le foyer attractif et où v 0 représente k ∧ u 0 . Le repère R, respectant<br />

les axes ou plans <strong>de</strong> symétrie du mouvement, est le repère naturel ou repère propre <strong>de</strong> ce mouvement képlérien.<br />

On a ainsi une représentation intrinsèque car on n’a pas eu besoin <strong>de</strong> définir comment le repère R se situe par<br />

rapport au repère galiléen <strong>de</strong> référence.<br />

Il suffit en fait <strong>de</strong> trois éléments d’orbite pour représenter un mouvement képlérien dans son repère propre :<br />

Pour µ fixé, les constantes scalaires h, p et t p caractérisent la forme <strong>de</strong> l’orbite, sa dimension ou son énergie et le<br />

mouvement dans R. Cependant, sauf si l’orbite est parabolique, on préfère souvent utiliser, à la place <strong>de</strong> h et p,<br />

l’excentricité e et le <strong>de</strong>mi-grand axe a qui s’en déduisent par les formules (3.15) et (3.17). Ne faisant intervenir<br />

que <strong>de</strong>s modules <strong>de</strong> vecteurs, leur calcul à partir <strong>de</strong>s vecteurs position et vitesse ne dépend pas du repère (fixe)<br />

dans lequel sont exprimés ces vecteurs. A la place <strong>de</strong> l’instant <strong>de</strong> passage au péricentre t p , on pourrait aussi<br />

utiliser la valeur w 0 ou M 0 d’une <strong>de</strong>s anomalies à un instant fixé t 0 . A la place <strong>de</strong> a, on peut aussi utiliser le<br />

moyen mouvement n = √ µ/a 3 ou éventuellement la pério<strong>de</strong> T ; bien sûr, les valeurs <strong>de</strong> a et n dépen<strong>de</strong>nt du<br />

système d’unités adopté pour mesurer les longueurs et les temps ; elles dépen<strong>de</strong>nt aussi <strong>de</strong> l’unité <strong>de</strong> masse car µ<br />

dépend <strong>de</strong> la constante <strong>de</strong> la gravitation universelle K qui elle-même en dépend. On verra en §12.3 comment les<br />

valeurs <strong>de</strong> a, n et µ d’un mouvement képlérien particulier peuvent servir à définir un système d’unités commo<strong>de</strong>s<br />

pour les besoins <strong>de</strong> l’Astronomie.<br />

Les trois autres éléments d’orbite contenus dans la définition <strong>de</strong>s vecteurs unitaires et orthogonaux k et u 0<br />

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