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Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

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Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 5 • section 19.0.0 • Page 227 <strong>de</strong> 396<br />

Le calcul <strong>de</strong> l’instant <strong>de</strong> passage au péricentre, t p , nécessite quelques intermédiaires, rappelés ici dans le cas d’un<br />

mouvement elliptique :<br />

a = −µ/2h et n = √ µ/a 3<br />

e cos E = 1 − r/a et e sin E = r · ṙ/na 2<br />

n(t − t p ) = E − e sin E = M(t) = M 0 + n(t − t 0 ) (5.5)<br />

Dans la <strong>de</strong>rnière relation, on a rappelé qu’à la place <strong>de</strong> la constante t p , on utilise volontiers M 0 , anomalie<br />

moyenne à un instant t 0 donné.<br />

Il est bien sûr plus commo<strong>de</strong> <strong>de</strong> décrire le mouvement par l’intermédiaire <strong>de</strong> 6 constantes : alors que dans<br />

l’espace R 3 × R 3 <strong>de</strong>s position-vitesse (<strong>de</strong> dimension 6), la trajectoire <strong>de</strong> P est représentée par une conique <strong>de</strong><br />

foyer O et par un cercle-hodographe, dans l’espace K µ <strong>de</strong>s mouvements képlériens <strong>de</strong> foyer O et <strong>de</strong> constante µ<br />

(également <strong>de</strong> dimension 6), elle est représentée par un point fixe (défini par exemple par (p, e, i, Ω, ω, t p ), sauf<br />

singularité ou dégénérescence éventuelle).<br />

Si F n’est plus nul, le mouvement <strong>de</strong> P n’est plus képlérien, mais il existe, à tout instant, un mouvement<br />

képlérien tangent au mouvement réel : c’est le mouvement képlérien instantané défini par r et ṙ à cet instant.<br />

C’est aussi le mouvement képlérien que décrirait P si, à partir <strong>de</strong> cet instant, F <strong>de</strong>meurait nul. Ce mouvement<br />

instantané est appelé mouvement képlérien osculateur ; les éléments d’orbite correspondants sont <strong>de</strong>s éléments<br />

osculateurs. On se propose d’établir la façon dont ils varient en fonction <strong>de</strong> F.<br />

Tant que F n’est pas nul, entre les instants t et t + dt, la vitesse ṙ varie d’une façon différente <strong>de</strong> celle d’un<br />

mouvement képlérien car dans ce cas on aurait :<br />

(dṙ) képlérien<br />

= − µ r<br />

(<br />

r 3 dt alors qu’on a : dṙ = − µ r )<br />

r 3 + F dt<br />

Le mouvement képlérien osculateur associé aux valeurs <strong>de</strong> r et ṙ à l’instant t + dt, est alors représenté par <strong>de</strong>s<br />

éléments G, e, t p ou M 0 différents <strong>de</strong> ceux qu’on avait à l’instant t : les éléments d’orbite que l’on peut calculer<br />

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