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Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

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⊙ ⊕ ∅<br />

Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 2 • section 6.0.0 • Page 64 <strong>de</strong> 396<br />

En supposant que ces efforts <strong>de</strong> liaisons n’étaient pas comptés dans les forces F(P i ) qui engendraient les composantes<br />

Φ j , le principe <strong>de</strong>s travaux virtuels est maintenant donné par :<br />

n∑<br />

[ ( ) d ∂T<br />

− ∂T ] [<br />

]<br />

n∑<br />

p∑ ∂a k<br />

δq j = Φ j + λ k δq j ∀ δq j<br />

dt ∂ ˙q j ∂q j ∂q j<br />

j=1<br />

j=1<br />

Les expressions <strong>de</strong> T et <strong>de</strong>s Φ j utilisées dans cette équation dépen<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s n variables q i , sans tenir compte<br />

<strong>de</strong>s p relations <strong>de</strong> liaison existant entre elles. En fait, on considère donc ces variables comme indépendantes, et on<br />

déduit comme précé<strong>de</strong>mment n équations <strong>de</strong> Lagrange, dépendant cependant <strong>de</strong> p multiplicateurs <strong>de</strong> Lagrange<br />

λ k :<br />

( )<br />

d ∂T<br />

− ∂T = Φ j +<br />

dt ∂ ˙q j ∂q j<br />

p∑<br />

k=1<br />

k=1<br />

λ k<br />

∂a k<br />

∂q j<br />

j = 1 · · · n (2.5)<br />

Pour pouvoir résoudre (déterminer les q i et les λ k ), il faut compléter le système d’équations avec les p relations<br />

<strong>de</strong> liaison.<br />

On obtient <strong>de</strong>s équations analogues, avec multiplicateurs, lorsque les contraintes dues aux liaisons sont directement<br />

<strong>de</strong> la forme ∑ j b kjδq j = 0 sans que les b kj soient les dérivées partielles <strong>de</strong> fonctions a k par rapport à<br />

q j ; dans (2.5), les b kj viennent alors simplement remplacer les ∂a k<br />

∂q j<br />

. Notons encore qu’en mécanique <strong>céleste</strong>, les<br />

systèmes dynamiques sont rarement soumis à <strong>de</strong>s liaisons physiques réelles <strong>de</strong> sorte que l’usage <strong>de</strong>s équations<br />

“avec multiplicateurs” est peu fréquent.<br />

Dans le cas où certaines parties du système ont un mouvement imposé, donné en fonction du temps, l’énergie<br />

cinétique peut dépendre explicitement du temps, c’est-à-dire qu’on a : T ≡ T (q i , ˙q i , t). Cela ne modifie pas<br />

les équations <strong>de</strong> Lagrange (2.4) si les déplacements virtuels compatibles avec les liaisons correspondant au<br />

paramétrage du système sont faits à l’instant t, c’est-à-dire en considérant δt = 0. Sinon, il faut considérer t<br />

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