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Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

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⊙ ⊕ ∅<br />

Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 4 • section 15.4.0 • Page 195 <strong>de</strong> 396<br />

Soient S ce corps (pas forcément soli<strong>de</strong>), D l’espace (ou volume) qu’il occupe, ρ(Q) la masse volumique<br />

en Q (l’un <strong>de</strong> ses points), M sa masse totale, G son centre <strong>de</strong> masse. Soit Oijk un repère attaché à S et dans<br />

lequel on pourra repérer aussi bien les particules Q qui le composent, que le point extérieur P où l’on désire<br />

calculer son potentiel <strong>de</strong> gravitation. Le point O est à priori quelconque mais choisi dans le voisinage <strong>de</strong> S<br />

et sera généralement confondu avec G ; <strong>de</strong> même la base ijk est pour le moment quelconque. En repérant P<br />

par <strong>de</strong>s coordonnées sphériques (r, λ, ϕ) dans Oijk, on recherche le potentiel sous forme d’un développement<br />

convergent en puissances <strong>de</strong> 1/r, c’est-à-dire <strong>de</strong> la forme :<br />

U(P ) = U 2 (r, λ, ϕ) = 1 r<br />

∞∑<br />

n=0<br />

W n (λ, ϕ)<br />

r n =<br />

∞∑<br />

n=0<br />

V n avec V n = W n(λ, ϕ)<br />

r n+1 (4.13)<br />

Ainsi, à condition que les fonctions W n soient toutes bornées, lorque r est assez grand, le développement <strong>de</strong><br />

U(P ) sera assimilable à son premier terme : W 0<br />

r . Il suffit donc <strong>de</strong> prendre W 0 = KM pour que le potentiel <strong>de</strong> S<br />

se réduise à celui d’un point <strong>de</strong> masse M.<br />

∑<br />

On doit avoir ∆ U = 0 quelque soit r assez grand (pour être à l’extérieur <strong>de</strong> S) ; il faut donc que l’on ait<br />

n ∆ V n = 0. Cependant, comme V n est par définition une fonction <strong>de</strong> <strong>de</strong>gré (−n − 1) par rapport à r, le<br />

Laplacien ∆ V n est <strong>de</strong> <strong>de</strong>gré (−n − 3) et la somme ∑ n ∆ V n ne pourra être nulle quelque soit r que si chaque<br />

∆ V n est i<strong>de</strong>ntiquement nul. Donc chaque V n est une fonction harmonique, dite harmonique homogène <strong>de</strong> <strong>de</strong>gré<br />

(−n − 1) par rapport à r. Les fonctions W n , indépendantes <strong>de</strong> r, sont <strong>de</strong>s fonctions harmoniques sphériques,<br />

restrictions <strong>de</strong> V n à la sphère <strong>de</strong> rayon 1.<br />

Remarque. Les fonctions V n sont qualifiées d’homogènes car, en les exprimant en coordonnées cartésiennes<br />

(x, y, z), elles <strong>de</strong>viennent homogènes, c’est-à-dire formées <strong>de</strong> monômes d’un même <strong>de</strong>gré par rapport à l’ensemble<br />

<strong>de</strong>s (x, y, z). Alors, comme il y a un nombre fini <strong>de</strong> monômes <strong>de</strong> 3 variables et <strong>de</strong> <strong>de</strong>gré donné, il y a<br />

aussi un nombre fini <strong>de</strong> fonctions harmoniques homogènes d’un même <strong>de</strong>gré donné ; on verra bientôt que V n<br />

peut être décrit par 2n + 1 monômes. La forme générale <strong>de</strong> V n est ainsi un polynôme homogène <strong>de</strong> ces trois<br />

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