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Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

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Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 6 • section 25.0.0 • Page 329 <strong>de</strong> 396<br />

25. Problème <strong>de</strong>s N corps <strong>de</strong> type planétaire<br />

Un tel problème est caractérisé par la prépondérance <strong>de</strong> la masse m 0 sur les n autres masses m i , et par<br />

l’hypothèse que les n points correspondants P i décrivent autour <strong>de</strong> P 0 <strong>de</strong>s orbites bien hiérarchisées qui restent<br />

voisines <strong>de</strong> cercles coplanaires centrés sur P 0 ; on a vu que cela permet <strong>de</strong> traiter ces n corps comme n problèmes<br />

képlériens perturbés mutuellement. On supposera donc désormais que les P i sont ordonnés selon cette hiérarchie<br />

par distances croissantes (|r i+1 | > |r i |). Dans la suite, on appellera généralement Soleil le point P 0 et planètes les<br />

autres points, mais les résultats pourront s’appliquer également au système <strong>de</strong> n − 1 satellites P i d’une planète<br />

P 0 , qui se perturbent mutuellement et qui sont perturbés par le Soleil P n (ils sont éventuellement perturbés aussi<br />

par la non-sphéricité <strong>de</strong> la planète, et, à un <strong>de</strong>gré bien plus faible, par les autres planètes).<br />

On se propose donc ici d’étudier les perturbations du mouvement képlérien héliocentrique <strong>de</strong>s planètes ; nous<br />

partons pour cela <strong>de</strong>s équations du mouvement écrites en (6.14) et (6.15) pour les vecteurs <strong>de</strong> position P 0 P k = r k<br />

et réécrites sous la forme :<br />

avec :<br />

d 2 r k<br />

dt 2<br />

= −µ k r k<br />

|r k | 3 + n∑<br />

i=1 (i≠k) grad k U ki pour k = 1, . . . , n (6.40)<br />

(<br />

m i 1<br />

µ k = K(m 0 + m k ) et U ki = µ k<br />

m 0 + m k |r i − r k | − r )<br />

i · r k<br />

|r i | 3<br />

(6.41)<br />

Le mouvement képlérien osculateur héliocentrique <strong>de</strong> P k est défini par le premier terme <strong>de</strong> (6.40), avec la<br />

constante d’attraction µ k ; ce mouvement osculateur est bien sûr supposé elliptique, avec un <strong>de</strong>mi-grand axe<br />

a k et un moyen mouvement n k vérifiant à tout instant la troisième loi <strong>de</strong> Kepler :<br />

n 2 ka 3 k = µ k (6.42)<br />

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