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Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

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Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 3 • section 12.7.0 • Page 148 <strong>de</strong> 396<br />

celui <strong>de</strong> la Terre (donc situé dans l’écliptique), il faut 4 observations car une orbite dans ce plan est définie<br />

par 4 constantes (par exemple : a, e, ω, t p ), et parce que chaque observation dans ce plan ne donne qu’une<br />

donnée à savoir la longitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’astre. Ceci permet <strong>de</strong> prévoir qu’un mouvement voisin <strong>de</strong> l’écliptique sera mal<br />

déterminé si l’on dispose <strong>de</strong> seulement 3 observations. D’une façon générale, il est d’ailleurs souhaitable d’en<br />

avoir davantage afin d’atténuer statistiquement l’effet <strong>de</strong>s inévitables erreurs d’observation.<br />

Il existe plusieurs métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> détermination d’orbite. Toutes cependant s’efforcent <strong>de</strong> donner d’abord, par<br />

approximations successives, la distance <strong>de</strong> la Terre à l’astre observé aux instants d’observation : La métho<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

Gauss pour les orbites elliptiques (ou d’Olbers pour les orbites paraboliques) part <strong>de</strong> la connaissance approchée<br />

que l’on peut avoir <strong>de</strong> la constante <strong>de</strong>s aires lorsqu’on dispose <strong>de</strong> 3 observations espacées <strong>de</strong> quelques semaines ;<br />

en revanche, la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> Laplace que nous allons voir, suppose qu’on ait au moins 3 observations {ρ(τ i )},<br />

assez rapprochées dans le temps pour pouvoir déterminer les vecteurs ρ 0 , ˙ρ 0 et ¨ρ 0 à un instant moyen τ 0 ; cette<br />

métho<strong>de</strong> se prète bien au calcul automatique et a l’avantage <strong>de</strong> convenir à tout type d’orbite. Son principe est <strong>de</strong><br />

fournir les vecteurs position et vitesse héliocentrique <strong>de</strong> l’astre à l’instant τ 0 , à condition <strong>de</strong> conna^ıtre ρ 0 , ˙ρ 0 et<br />

¨ρ 0 à cet instant ; il suffit ensuite d’appliquer le formulaire décrit en §12.5 pour obtenir les éléments <strong>de</strong> l’orbite.<br />

Pour cela, notons R le rayon vecteur géocentrique du Soleil ; on le connait à chaque instant grâce aux éphéméri<strong>de</strong>s<br />

du Soleil publiées chaque année par exemple dans la Connaissance <strong>de</strong>s Temps. On peut donc aussi en<br />

déduire (numériquement) sa vitesse Ṙ à un instant quelconque. Soient r et ṙ les vecteurs position et vitesse<br />

héliocentriques <strong>de</strong> l’astre, inconnus au départ et que l’on cherche à déterminer pour l’instant τ 0 . Soit enfin ∆ la<br />

distance geocentrique <strong>de</strong> l’astre à cet instant, également inconnue. On a alors, à tout instant :<br />

r = ∆ ρ − R (3.106)<br />

d’où l’on tire par dérivation :<br />

ṙ = ˙∆ ρ + ∆ ˙ρ − Ṙ (3.107)<br />

¨r = ¨∆ ρ + 2 ˙∆ ˙ρ + ∆ ¨ρ − ¨R (3.108)<br />

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