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Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

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⊙ ⊕ ∅<br />

Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 3 • section 11.4.0 • Page 101 <strong>de</strong> 396<br />

Mais, tenant compte <strong>de</strong>s expressions (3.12) et (3.13) <strong>de</strong> p, on obtient alors :<br />

h = − µ 2a<br />

dans le cas elliptique<br />

h = 0<br />

h =<br />

µ 2a<br />

dans le cas parabolique<br />

dans le cas hyperbolique<br />

(3.17)<br />

Exercice Ainsi, c’est le signe <strong>de</strong> h qui caractérise aussi la nature <strong>de</strong> la conique : l’ellipse correspond à h < 0, la parabole<br />

à h = 0 et l’hyperbole à h > 0. La valeur absolue <strong>de</strong> h caractérise le grand axe <strong>de</strong> cette conique, c’est-à-dire<br />

sa taille (entre l’ellipse et l’hyperbole, la parabole peut être considérée comme ayant un grand axe infini, ou<br />

comme une conique ayant son <strong>de</strong>uxième foyer rejeté à l’infini). On verra en détails en §3-12.4 comment a ou h<br />

caractérisent aussi l’énergie d’une orbite.<br />

Finalement, si G ≠ 0, dans tous les cas il n’y a que 5 constantes arbitraires scalaires indépendantes : 3<br />

composantes pour G et 2 composantes pour e dans le plan orbital (normal à G), ou bien 3 composantes pour G,<br />

h et un angle donnant la direction du péricentre dans le plan orbital, ou bien encore <strong>de</strong>ux angles pour repérer dans<br />

l’espace la direction <strong>de</strong> G, un <strong>de</strong>mi-grand axe à la place <strong>de</strong> h, puis l’excentricité et un angle pour la direction du<br />

péricentre. Ces éléments géométriques sont à la base <strong>de</strong> la définition <strong>de</strong>s éléments d’orbite que l’on verra après<br />

avoir étudié le mouvement P sur cette orbite. Si G = 0, certaines propriétés du mouvement képlérien rectiligne<br />

peuvent encore être déduites <strong>de</strong> celles obtenues pour le mouvement plan en faisant tendre G ou p vers zéro tout<br />

en maintenant h fixé : D’après (3.15), quelque soit le signe <strong>de</strong> h, l’excentricité tend alors vers 1 : si h < 0,<br />

l’ellipse dégénère en un segment <strong>de</strong> droite <strong>de</strong> longueur 2a = −µ/h, dont les extrémités sont les <strong>de</strong>ux foyers <strong>de</strong><br />

l’ellipse-limite infiniment aplatie et réduite à son grand axe ; si h ≥ 0, l’hyperbole ou la parabole dégénèrent en<br />

une <strong>de</strong>mi-droite issue du foyer O ; dans tous les cas, le segment ou la <strong>de</strong>mi-droite support du mouvement a pour<br />

vecteur unitaire u 0 = −u, et l’anomalie vraie w peut être considérée comme constante, égale à π.<br />

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