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Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

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Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 5 • section 19.0.0 • Page 228 <strong>de</strong> 396<br />

à chaque instant à partir <strong>de</strong> r et ṙ sont ainsi <strong>de</strong>s fonctions du temps. Autrement dit, dans l’espace K µ , le point<br />

représentant le mouvement <strong>de</strong> P n’est plus fixe mais décrit une courbe en fonction du temps. Cependant, l’intérêt<br />

d’étudier les variations <strong>de</strong>s éléments d’orbite n’est justifié que si ces variations sont d’une certaine façon plus<br />

faibles que celles <strong>de</strong> r et <strong>de</strong> ṙ.<br />

En fait, l’utilisation <strong>de</strong>s éléments osculateurs se justifie surtout dans le cas où F représente une perturbation,<br />

c’est-à-dire une accélération petite par rapport à l’accélération képlérienne : on verra en effet que les variations<br />

<strong>de</strong>s éléments d’orbite sont alors petites ou lentes, et qu’elles restent finalement bornées dans un intervalle <strong>de</strong><br />

temps suffisamment grand. Ainsi, bien que le formulaire que l’on va établir soit valable quelque soit F, on ne<br />

l’utilisera que pour <strong>de</strong>s perturbations du mouvement képlérien ; par ailleurs, comme la majorité <strong>de</strong>s applications<br />

pratiques concerne <strong>de</strong>s perturbations <strong>de</strong> mouvements képlériens elliptiques, on supposera que les éléments osculateurs<br />

restent <strong>de</strong> type elliptique quelque soit t. Les éléments osculateurs dont on se propose <strong>de</strong> rechercher les<br />

variations en fonction <strong>de</strong> t seront donc ceux du mouvement elliptique, par exemple (a, e, i, Ω, ω, M 0 ), ou d’autres<br />

qui s’en déduisent comme en (3.45) à (3.49). Notons cependant qu’avec M 0 = M(t 0 ), comme on fait t 0 = t à<br />

chaque instant, il reste M 0 = M(t) : l’anomalie moyenne est ainsi considérée comme un élément osculateur.<br />

On va d’abord exprimer les variations <strong>de</strong>s éléments osculateurs dans le cas général où F est un vecteur<br />

quelconque, puis dans le cas particulier, mais fréquent en <strong>Mécanique</strong> Céleste, où F dérive d’un potentiel.<br />

Remarque 1. Même dans le cas où F est une perturbation, la <strong>de</strong>scription du mouvement <strong>de</strong> P par une suite<br />

continue <strong>de</strong> mouvements képlériens osculateurs n’est pas toujours la meilleure représentation du mouvement<br />

réel. Par exemple, on peut imaginer ce cas simple d’un mouvement réel circulaire représenté à chaque instant<br />

par un mouvement osculateur képlérien elliptique : il suffit <strong>de</strong> considérer une accélération radiale du type F =<br />

F (r) u. Le mouvement circulaire uniforme est alors une <strong>de</strong>s solutions possibles <strong>de</strong> l’équation (5.1) car alors le<br />

mouvement est plan et, dans ce plan, en coordonnées polaires (r, θ), on a la loi <strong>de</strong>s aires r 2 ˙θ = C et ˙θ constant<br />

pour r constant ; <strong>de</strong> l’accélération radiale ¨r − r ˙θ 2 = −µ/r 2 + F (r) où ¨r = 0, on déduit la vitesse constante V sur<br />

ce cercle : V 2 = r 2 ˙θ2 = µ/r − rF (r). Or dans le mouvement circulaire képlérien <strong>de</strong> foyer O et <strong>de</strong> constante µ,<br />

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