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Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

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⊙ ⊕ ∅<br />

Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 3 • section 12.3.0 • Page 131 <strong>de</strong> 396<br />

En fait, la difficulté <strong>de</strong> mesurer la masse <strong>de</strong>s astres en kilogrammes vient <strong>de</strong> la définition même <strong>de</strong> l’unité <strong>de</strong><br />

masse et <strong>de</strong> son caractère artificiel. Une unité “naturelle” <strong>de</strong> masse pourrait être la masse d’un atome ou d’un<br />

neutron· · · Mais une telle unité ne serait pas non plus adaptée à l’Astronomie. L’Astrophysique nous apprend au<br />

contraire que le comportement physique <strong>de</strong> chaque étoile est notamment fonction <strong>de</strong> sa masse totale, qui apparait<br />

ainsi comme gran<strong>de</strong>ur fondamentale. Il est donc intéressant d’adopter en Astronomie une unité <strong>de</strong> masse qui soit<br />

celle d’un astre. C’est la masse du Soleil qui a été choisie car c’est une référence particulièrement bien observable<br />

et étudiée.<br />

Dans ces conditions, avec cette unité <strong>de</strong> masse, pour le mouvement héliocentrique d’une particule fictive <strong>de</strong><br />

masse négligeable qui serait soumise à la seule attraction du Soleil, on aurait la troisième loi <strong>de</strong> Kepler : a3<br />

T 2 =<br />

K<br />

4π 2 . Cette relation permettrait <strong>de</strong> déterminer K avec la même précision que celle <strong>de</strong>s mesures que l’on pourrait<br />

faire <strong>de</strong> a et <strong>de</strong> T dans le système solaire. En fait, si les pério<strong>de</strong>s planétaires sont <strong>de</strong>puis longtemps mesurables<br />

avec précision (par exemple pour la Terre, T = 1 année sidérale = 365, 256 363 05 j = 31 558 149, 768 s), les<br />

<strong>de</strong>mi-grands axes ne sont pas encore mesurables en mètres avec la même précision.<br />

Aussi procè<strong>de</strong>-t-on autrement : On dit que par convention, la valeur <strong>de</strong> K est donnée par le nombre<br />

k = √ K = 0, 017 202 098 950 000<br />

appelé constante <strong>de</strong> Gauss<br />

Ce nombre est donné dans un système d’unités où l’unité <strong>de</strong> masse est celle du Soleil (notée ⊙), l’unité <strong>de</strong> temps<br />

est le jour (<strong>de</strong> 86400 secon<strong>de</strong>s), et l’unité <strong>de</strong> longueur est l’unité astronomique (notée UA). Avec cette valeur<br />

conventionnelle <strong>de</strong> √ K, l’unité astronomique <strong>de</strong> longueur est le rayon <strong>de</strong> l’orbite circulaire qui serait décrite<br />

autour du Soleil par une planète sans masse et non perturbée par d’autres planètes, avec la pério<strong>de</strong> égale à :<br />

T 0 = 2π √<br />

K<br />

= 365, 256 898 326 3 j<br />

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