01.09.2015 Views

Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

⊙ ⊕ ∅<br />

Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 6 • section 26.1.1 • Page 365 <strong>de</strong> 396<br />

26.1.1. Solution d’ordre 0 et développements en puissances <strong>de</strong>s masses<br />

L’approximation d’ordre 0 est une solution képlérienne pure, tous les éléments étant constants sauf les longitu<strong>de</strong>s<br />

moyennes qui sont <strong>de</strong>s fonctions linéaires du temps. Pour obtenir une telle solution, on réduit tout simplement<br />

à zéro les seconds membres <strong>de</strong>s équations (6.114), (6.115) et (6.116) puisqu’ils sont d’ordre 1 en ɛ, ce qui<br />

donne les solutions constantes :<br />

A = A 0 X = X 0 Z = Z 0 (6.120)<br />

Pour les constantes X 0 et Z 0 , on peut adopter les valeurs prises par les éléments osculateurs correspondants à<br />

un instant donné t 0 ; on peut les considérer comme les constantes d’intégration <strong>de</strong>s équations (6.115) et (6.116).<br />

Pour A 0 , le choix est plus délicat car les éléments η 0k qui composent cette matrice dépen<strong>de</strong>nt aussi d’un choix<br />

encore ouvert <strong>de</strong>s <strong>de</strong>mi-grands axes <strong>de</strong> référence a 0k (ou <strong>de</strong>s n 0k d’après (6.108)). En fait, on fixe ce choix en<br />

liaison avec celui <strong>de</strong> L 0 , solution d’ordre 0 <strong>de</strong> l’équation (6.117). Celle-ci est définie par :<br />

dL 0<br />

= N 0 =⇒ L 0 = N 0 (t − t 0 ) + L 00 (6.121)<br />

dt<br />

On pourrait prendre N 0 = N (t 0 ), valeur <strong>de</strong>s moyens mouvements osculateurs à l’instant t 0 , mais, pour que les<br />

variations <strong>de</strong>s longitu<strong>de</strong>s moyennes soient meilleures dès la première approximation, on adopte plutôt une valeur<br />

moyenne <strong>de</strong> ces moyens mouvements. Il faut alors supposer que l’on connait au départ la valeur moyenne N k<br />

du moyen mouvement <strong>de</strong> chaque planète, mais il suffit pour cela d’avoir observé leur longitu<strong>de</strong> sur une durée<br />

suffisamment longue, car on a théoriquement :<br />

N k = lim<br />

T →∞<br />

1<br />

T<br />

∫ T<br />

0<br />

dL k<br />

dt<br />

dt (6.122)<br />

N k est appelé le moyen mouvement moyen et l’on prend pour n 0k une valeur approchée <strong>de</strong> N k obtenue par<br />

l’observation sur une durée T suffisamment longue (<strong>de</strong> l’ordre du siècle). Dans ces conditions, il faut que la<br />

•Sommaire •In<strong>de</strong>x •Page d’accueil •Précé<strong>de</strong>nte •Suivante •Retour •Retour Doc •Plein écran •Fermer •Quitter

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!