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Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

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⊙ ⊕ ∅<br />

Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 6 • section 25.1.3 • Page 343 <strong>de</strong> 396<br />

Remarque 2. Chaque terme <strong>de</strong> la somme (6.66) est le produit d’un coefficient réel C M,j , d’un monôme <strong>de</strong>s 8<br />

variables z, z, z ′ , z ′ , ζ, ζ, ζ ′ et ζ ′ , et d’une fonction trigonométrique d’argument (pL+p ′ L ′ ). Traditionnellement,<br />

dans tout développement <strong>de</strong> cette forme, une combinaison entière <strong>de</strong>s longitu<strong>de</strong>s moyennes, telle pL + p ′ L ′ , est<br />

appelée inégalité ; par extension on appelle aussi inégalité (p, p ′ ) l’ensemble <strong>de</strong>s monômes et <strong>de</strong> leurs coefficients<br />

venant en facteur <strong>de</strong> exp √ −1(pL + p ′ L ′ ) ; on appelle encore caractéristique <strong>de</strong> l’inégalité et caractéristique du<br />

monôme les quantités C I et C M ainsi définies pour chaque terme :<br />

C I = p + p ′ et C M = (k + k ′ + l + l ′ ) − (k + k ′ + l + l ′ ) (6.70)<br />

Les relations (6.67) montrent alors que chaque terme <strong>de</strong> la série représentant cos S vérifie :<br />

C I = p + p ′ = k − k + l − l + k ′ − k ′ + l ′ − l ′ = C M (6.71)<br />

Cette égalité <strong>de</strong> C I et <strong>de</strong> C M caractérise la propriété <strong>de</strong> d’Alembert pour les séries trigonométriques dépendant<br />

<strong>de</strong> plusieurs arguments ; elle étend à ces séries la propriété <strong>de</strong> d’Alembert <strong>de</strong> rang 0 vue en §3-13.5 pour les<br />

développements trigonométriques à un seul argument : On a indiqué par exemple en (3.146) que le développement<br />

<strong>de</strong> (r/a) n θ m en coefficients <strong>de</strong> Hansen vérifie la propriété <strong>de</strong> d’Alembert <strong>de</strong> rang 0 ; en exprimant ce<br />

développement en fonction <strong>de</strong> z, z et <strong>de</strong> L, on obtient :<br />

( r<br />

a<br />

) n<br />

θ m =<br />

+∞∑<br />

p=−∞<br />

Y n,m<br />

m+p(zz) z p exp √ −1pL (6.72)<br />

où, pour p < 0, il faut adopter la convention : z p ≡ z |p| . Pour l’inégalité pL, on a bien C I = p = C M .<br />

La propriété <strong>de</strong> d’Alembert s’énonce encore en disant qu’un terme <strong>de</strong> caractéristique C I est toujours <strong>de</strong> <strong>de</strong>gré<br />

global au moins égal à |C I |, et on peut même préciser que la différence entre le <strong>de</strong>gré global du monôme d’un<br />

terme et la caractéristique <strong>de</strong> l’inégalité correspondant à ce terme est toujours un entier pair ; on peut écrire en<br />

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