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Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

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Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 3 • section 12.2.2 • Page 122 <strong>de</strong> 396<br />

On en déduit : dΘ/dt = 0 ; mais par ailleurs, (3.60) donne : ˙Θ = −λ sin γ cos ψ et donc il faut λ = 0 pour que<br />

la liaison soit réalisée quel que soit ψ. On vérifie ensuite que l’équation d’Hamilton donnant dΓ/dt est aussi<br />

i<strong>de</strong>ntiquement nulle. Le multiplicateur étant nul, l’équation <strong>de</strong> liaison est réalisée <strong>de</strong> façon “naturelle”, sans faire<br />

intervenir <strong>de</strong> forces pour maintenir cette liaison. On retrouve que le mouvement képlérien est plan.<br />

Γ étant i<strong>de</strong>ntiquement nul et γ pouvant être défini par le rapport constant Θ/Ψ = cos γ, on peut enfin considérer<br />

que ces <strong>de</strong>ux variables canoniquement conjuguées sont superflues ; alors, l’hamiltonien se réduit à l’expression<br />

:<br />

H(r, ψ, ϑ, R, Ψ, Θ) = 1 [R 2 + Ψ 2 ]<br />

2 r 2 − µ (3.62)<br />

r<br />

On retrouve l’hamiltonien du problème <strong>de</strong> Kepler plan obtenu dans l’exemple du paragraphe §2-7.0 en fonction<br />

<strong>de</strong> coordonnées polaires dans ce plan. Le calcul qu’on vient <strong>de</strong> faire montre que dans le problème képlérien<br />

spatial, le plan fixe dans lequel s’effectue le mouvement est défini par <strong>de</strong>ux variables canoniques constantes ϑ et<br />

Θ où ϑ est la longitu<strong>de</strong> du nœud et où l’inclinaison est donnée par le rapport constant cos γ = Θ/Ψ. Par ailleurs,<br />

on reconnaît maintenant que Ψ = r 2 ˙ψ = G · k est le module G du moment cinétique défini en (3.7). Avec les<br />

notations <strong>classique</strong>s <strong>de</strong>s éléments d’orbite : Ω = ϑ, i = γ et G = Ψ, on a donc le jeu <strong>de</strong> variables canoniques<br />

suivant pour le problème <strong>de</strong> Kepler :<br />

(r, ψ, Ω, R, G, Θ) avec Θ = G cos i (3.63)<br />

Avec l’hamiltonien (3.62), on écrirait bien sûr <strong>de</strong>s équations canoniques d’Hamilton “sans multiplicateur”.<br />

Ne dépendant pas explicitement du temps, H est constant et sa valeur représente l’énergie totale du mouvement<br />

képlérien qu’on avait notée h en (3.6).<br />

Notons encore que l’hypothèse γ ≠ 0 était indispensable pour assurer que Θ soit une quantité distincte <strong>de</strong> Ψ<br />

sinon, le problème aurait été dégénéré, passant d’un problème spatial à un problème plan.<br />

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