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Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

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Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 6 • section 26.2.3 • Page 393 <strong>de</strong> 396<br />

au début <strong>de</strong> ce siècle, que le problème <strong>de</strong>s N corps n’est pas intégrable : Il n’y a pas moyen <strong>de</strong> trouver une<br />

solution générale qui soit valable sur une durée infinie. Néanmoins, pour le système <strong>de</strong>s 4 grosses planètes du<br />

système solaire (<strong>de</strong> Jupiter à Neptune), on a pu montrer que les termes résonnants sont extrêmement petits, et<br />

qu’une solution générale construite suivant cette métho<strong>de</strong> peut rester vali<strong>de</strong> pour plusieurs centaines <strong>de</strong> millions<br />

d’années. Au contraire, J. Laskar (Bureau <strong>de</strong>s Longitu<strong>de</strong>s) a montré en 1990 que la solution analogue pour les 4<br />

planètes intérieures (<strong>de</strong> Mercure à Mars), n’est pas stable au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> 5 millions d’années, à cause <strong>de</strong> la présence<br />

<strong>de</strong> résonances séculaires entre plusieurs <strong>de</strong>s fréquences fondamentales (ces mêmes résonances interviennent<br />

aussi dans les solutions relatives aux grosses planètes, mais associées à <strong>de</strong>s termes pratiquement négligeables).<br />

Ces <strong>de</strong>rniers résultats ont été acquis, non par la construction d’une solution analytique puisqu’une telle solution<br />

n’existe pas, mais par l’intégration numérique du système (6.174), avec ses 150 000 termes ! Comme le système<br />

séculaire représente seulement les variations très lentes <strong>de</strong>s éléments d’orbite, l’intégration numérique peut être<br />

faite avec un pas très grand (500 ans par exemple pour les planètes) ; partant <strong>de</strong>s conditions initiales actuelles, on<br />

peut alors remonter le temps sur plusieurs dizaines <strong>de</strong> millions d’années et, par analyse <strong>de</strong> Fourier <strong>de</strong> la solution<br />

numérique ainsi trouvée, on peut déterminer les fréquences fondamentales présentes dans la solution ; on a alors<br />

trouvé l’impossibilité <strong>de</strong> représenter cette solution avec un ensemble unique <strong>de</strong> fréquences fondamentales sur<br />

toute la durée <strong>de</strong> l’intégration : pour les planètes intérieures, on trouve <strong>de</strong>s variations importantes <strong>de</strong>s fréquences<br />

en moins <strong>de</strong> 5 millions d’années, signe du caractère chaotique <strong>de</strong> la solution, puisque cela révèle l’impossibilité<br />

<strong>de</strong> construire une solution quasi-périodique <strong>de</strong> t unique sur une très longue durée.<br />

Voici, à titre d’exemple, les plus gros termes <strong>de</strong> la solution à très longues pério<strong>de</strong>s, relative aux variables ẑ et<br />

ˆζ <strong>de</strong> Jupiter et <strong>de</strong> Saturne, rapportée à l’écliptique et à l’équinoxe pour la date J2000, et pour t mesuré à partir <strong>de</strong><br />

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