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Les obligations - Histoire du droit

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122 HISTOIRE DU DROIT PRIVÉ [102]<br />

série des articles publiés dans Arch. de philosophie <strong>du</strong> <strong>droit</strong>, 1940 (dont un<br />

article de KELSEN) ; cf. encore SUPERVIELLE, Je veux, donc je m'oblige, dans<br />

Rev. intern. <strong>droit</strong> comparé, 1952, p. 570.<br />

Sur les lettres de chancellerie, la remarquable mise au point de 6. TESSIER,<br />

Lettres de justice, dans Bibl. Ecole Chartes, 1940, p. 102-115 ; bon exposé<br />

dans A. VIALA, Le Parlement de Toulouse, 1.1, 1953, p. 363-381. La question<br />

était fort pratique et faisait l'objet de longs développements chez les anciens<br />

juristes : Coquille, Charondas, Imbert. Quelques exemples de l'influence <strong>du</strong><br />

<strong>droit</strong> canonique donnés par OLIVIER-MARTIN, Actes <strong>du</strong> Congrès de <strong>droit</strong><br />

canonique, 1950, p. 362, et, pour la nullité des jugements (en <strong>droit</strong> canonique<br />

moderne), Emilio GHIDOTTI, 1963.<br />

Sur les nullités, on ne peut donner que de brèves indications. On admet<br />

parfois la prescription immémoriale pour couvrir la nullité (car cette prescription<br />

vaut titre). L'adage «voies de nullité n'ont point lieu» est interprété<br />

(LOYSEL, n° 693) en ce sens qu'on exige pour les nullités de <strong>droit</strong> des lettres<br />

de rescision (IMBERT, V° Contractus, COQUILLE) ; celles-ci doivent — suivant<br />

l'ord. de 1510, art. 46, complétée par l'ord. de 1539, art. 134 — être<br />

obtenues dans les dix ans. DUNOD DE CHARNAGE (Prescriptions, 1753, p. 47),<br />

tente de faire la théorie des nullités d'intérêt privé (ou respectives, parce<br />

qu'elles n'intéressent que ceux en faveur de qui elles sont prononcées) qu'on<br />

retrouve dans MERLIN-GUYOT (V° Nullités et Rescision). Cf. la remarquable<br />

étude de A. DUMAS, <strong>Les</strong> lettres de rescision, dans MSDE, t. I, 1948, p. 39.<br />

La question des preuves a;fait l'objet des travaux de la Société Jean-<br />

Bodin (Recueil, 1965) dont ou retiendra spécialement la synthèse magistrale<br />

de J.-Ph. LEVY, L'évolution de là .preuve des origines à nos jours, t. 17,<br />

p. 1-70 ; Du MÊME, Le problème delapreuve dans les <strong>droit</strong>s savants <strong>du</strong> Moyen<br />

Age, t. 17, p. 137-167 ; R. ViLLËRS, <strong>Les</strong> preuves dans l'ancien <strong>droit</strong> français<br />

<strong>du</strong> XVI au XVIII siècle, t. 17, p. 345-356.<br />

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