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Les obligations - Histoire du droit

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[202] TRANSMISSION DES OBLIGATIONS 227<br />

ÉTAT DES QUESTIONS<br />

LA CONFUSION<br />

La confusion peut résulter de la réunion d'une obligation principale et<br />

d'une obligation qui n'en est que l'accessoire. Si le débiteur hérite de celui<br />

qui s'était porté caution pour lui : il y a confusion entre la qualité de débiteur<br />

principal et celle de caution (D., 46, 3, 93, 2 et 3 ; cf. D., 46, 1, 21,1,<br />

impossibilité de coexistence si les deux <strong>obligations</strong> présentent une différence).<br />

V. WESENBBRG, Der Zusammenfall in einen Person von Hauptschuld und<br />

Bûrgschaftschuld im Klassischen rômischen Recht, 1935 ; E. BETTI, Sulla<br />

concezione classica délia « confusio», SDHI, 1962, p. 14.<br />

Concours de causes lucratives. ­— y. un bon résumé des discussions auxquelles<br />

cette question a donné lieu dans ARANGIO­RUIZ, p. 398, η. 1.<br />

LA MORT<br />

La mort entraîne l'extinction de la stipulation de faire jusqu'à l'époque<br />

de Justinien (C, 8, 37,13), v. SCHERILLO, La transmisBÎbilità délia stipulatio<br />

in faciendo, BIDR, 1928, p. 29 ss.<br />

LA PRESCRIPTION<br />

y. t. II, n° 164. Bibliographie dans BIONDI, p. 254 ss.<br />

SUR LA PRESCRIPTION en <strong>droit</strong> canonique, on trouvera des indications<br />

utiles dans Pietro GISMONDI, Saggio su la pr. est. in alcuni decretalisti,<br />

1937, et La prescrizione estintiva nel dir. can., 1940, p. 17­48. Bernard de<br />

Pavie tente de la distinguer de ce que nous qualifions de forclusion.<br />

HOSTIENSIS indique que la bonne foi est indifférente pour les actions personnelles,<br />

ce que reprend BARTOLE qui pose parfaitement le problème :<br />

Prescribo per tuam negligentiam, vel potius tu perdis quam ego praescribam ;<br />

de là le brocard : Tantum prescriptum quantum possessum. La question sera<br />

reprise à propos de l'usucapion ; cf. outre le classique RUFFINI (1892),<br />

SCAVOLOMBARDO, Il concetto di buonafede, 1944, et N. VILAIN, Prescription<br />

et bonne foi, dans Traditio, 1958, p. 121­189.<br />

<strong>Les</strong> COURTES PRESCRIPTIONS visent des créances spéciales : cf. G. HOL­<br />

LEAUX, thèse, 1927 et surtout POTHIER, n° 706 ; BRETONNIER, Questions de<br />

<strong>droit</strong>, 1771, II, p. 87­90. <strong>Les</strong> règles les concernant proviennent des chartes<br />

urbaines ou des coutumes (pour les fournitures de détail, par exemple<br />

art. 199 anc. et 125­27 nonv. de la Coutume de Paris, cf. OLIVIER­MARTIN,<br />

II, p. 78), comme des ordonnances royales, appliquées fort diversement<br />

par les parlements.<br />

Toujours existe pour certains débiteurs privilégiés la pratique <strong>du</strong> MORA­<br />

TOIRE : pour les croisés (privilège de répit, BRIDREY, La condition juridique<br />

<strong>du</strong> croisé, 1900, p. 216) ; pour les Pères des Conciles (à Constance et à Bâle<br />

spécialement).

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