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EMILIO RODRígUEz DEMORIzI | pINtURA y ESCULtURA EN SANtO DOMINgO
bienveillance du gouvernement. Ce paragraphe de cette honorable dépêche est, je l’avoue,
la plus douce récompense que je pusse obenir pour mes efforts; et si dans les circonstances
critiques et difficile où j’ai abordé la côteferme j’y ai couru des dangers et éprouvé quelques
désagréments, je confesse qu’il a suffi pour m’en dédommager.
Je me flatte que les détails bien véridiques contenus dans cet exposé, répondront d’une
manière victorieuse aux diverses questions qui m’ont été soumises par Votre Excellence dans
cette même dépêche et qu’il suffiront pour la convaincre, qu’ainsi que je ne cesserai de le lui
répéter, je suis digne de son estime, de son intéréte de ses inappréciables bontés.
Signé: Chassériau.
paris, 26 décembre 1824.
IV Archives des Affaires étrangères. paris
Dossier personnel
Chassériau, [teodoro]
à M. guizot, Ministre des Affaires étrangères.
paris, 24 mars 1843.
Monsieur le Ministre,
Après una longue anxiété, j’apprends en fin que l’ile de Porto Rico a échappé au désastre
des petites Antilles.
Je crois devoir mettre sous les yeux de Votre Excellence l’extrait suivant d’une lettre de
mon père datée de guayama 17 février, et arrivée par la voie de l’Angleterre.
“Je pense être de retour à la capitale du 24 au 25 (février). J’aurai visité tous les ports et
inspecté toutes nos agences. partout j’ai été accueilli avec les meilleurs sentiments pour nos
nationaux qui chaque jour sont juges de mes efforts pour les servir et les défendre. partout
des fêtes. L’on allait encore me donner ici un bal le 15, lorsque la terrible catastrophe arrivée
aux Antilles m’a porté à engager nos Français à renoncer à cette fête si peu d’accord avec
l’affreuse douleur dont nous sommes saisis.
“Je suis sans détails, et j’aime à me livrer à l’espoir que ce qu’on nous annonce de ce
cruel malheur est fort exagéré.
“J’ai ressenti le tremblement de terre à pons. Les secousses sans avoir été très fortes, se
sont longuement prolongées. Elles n’ont du reste occasionné aucun malheur dans l’île de
porto Rico”.
par cette lettre de mon père qui ne m’est parvenue que hier dans la soirée, je suis heureux
de pouvoir rassurer tout à fait Votre Excellence sur le sort des 12.000 Français qui résident
à porto Rico.
Votre Excellence verra, dans la tournée que terminait mon père pour régulariser le service
sur tous les points de l’île, une nouvelle preuve du zèle qui l’anime.
J’ose donc prendre la liberté de rappeler à Votre Excellence sa bienveillante promesse
d’élever mon père à la première classe.
Jamais un plus juste avancement n’aura été accueilli avec plus de reconnaissance par le
consul et plus de satisfaction par les nationaux.
Je suis, avec les sentiments d’un profond respect, Monsieur le Ministre,
Votre très humble et très obéissant serviteur.
Signé: Chassériau.
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