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Les Mystères du bagne ou Blondel le condamné innocent - Manioc

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— 985 —<br />

habil<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s deux fil<strong>le</strong>ttes qui étaient charmantes de <strong>le</strong>urs plus<br />

bei<strong>le</strong>s robes afin d'être présentées à la société.<br />

A part cela el<strong>le</strong> ne s'en occupait plus, heureuse de n'avoir<br />

plus <strong>le</strong>s oreil<strong>le</strong>s remplies de <strong>le</strong>ur babillage et de <strong>le</strong>urs cris.<br />

— Il me semb<strong>le</strong> n'avoir jamais eu d'enfants ! dirait el<strong>le</strong> naï­<br />

vement à ses amis.<br />

Afin de remercier <strong>le</strong> D r Amy de sa peine et de son dév<strong>ou</strong>e­<br />

ment, madame Genotte lui envoya un j<strong>ou</strong>r un tapis magnifique<br />

et d'une très-grande va<strong>le</strong>ur.<br />

Quant à Genotte il était enchanté.<br />

Sa femme ne <strong>le</strong> t<strong>ou</strong>rmentait plus de ses lamentations et de<br />

ses plaintes à propos des enfants et de <strong>le</strong>ur turbu<strong>le</strong>nce qui lui<br />

portait sur <strong>le</strong>s nerfs.<br />

En <strong>ou</strong>tre il tr<strong>ou</strong>vait maintenait s<strong>ou</strong>s son toit <strong>le</strong>s distractions<br />

qu'il était obligé d'al<strong>le</strong>r chercher en cachette au quartier Bréda.<br />

11 n'est pas jusqu'à mademoisel<strong>le</strong> Thérèse el<strong>le</strong>-même, qui ne<br />

crût pas devoir refuser au D r Amy un témoignage de recon­<br />

naissance p<strong>ou</strong>r ce qu'il avait fait p<strong>ou</strong>r el<strong>le</strong>.<br />

Monsieur Genotte v<strong>ou</strong>lut, lui aussi, remercier son ami <strong>le</strong><br />

docteur p<strong>ou</strong>r <strong>le</strong> bon conseil qu'il lui avait donné.<br />

Il <strong>le</strong> fit d'une manière aussi n<strong>ou</strong>vel<strong>le</strong> qu'origina<strong>le</strong>.<br />

Un beau matin il arriva chez <strong>le</strong> D r Amy et lui dit :<br />

— Mon ami, je viens m'acquitter d'une dette !<br />

— Une dette? fit <strong>le</strong> docteur avec une surprise parfaitement<br />

j<strong>ou</strong>ée,... je ne v<strong>ou</strong>s comprends pas !<br />

— Voici ce que c'est:...Il y a deux mois environ j'achetai un<br />

certain nombre d'obligations de chemins de fer et je pris la<br />

liberté d'en acheter deux à votre nom, chose que j'<strong>ou</strong>bliai de<br />

v<strong>ou</strong>s dire depuis.<br />

— Ah !.... fit <strong>le</strong> docteur étonné et non sans quelque crainte,<br />

atten<strong>du</strong> qu'il n'était pas partisan des jeux de B<strong>ou</strong>rse; ainsi v<strong>ou</strong>s<br />

avez acheté p<strong>ou</strong>r moi deux obligations....<br />

—Oui, et j'arrive maintenant de la B<strong>ou</strong>rse,.... ces papiers<br />

ont énormément monté,.... je <strong>le</strong>s ai fait revendre et n<strong>ou</strong>s avons

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