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Les Mystères du bagne ou Blondel le condamné innocent - Manioc

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— 270 —<br />

— Monsieur Maxime, dit Marcel<strong>le</strong>, je ne veux pas exiger de<br />

v<strong>ou</strong>s une réponse immédiate, au contraire, je veux v<strong>ou</strong>s laisser<br />

<strong>le</strong> temps de la réf<strong>le</strong>xion. . Dans trois j<strong>ou</strong>rs, mon frère ira v<strong>ou</strong>s<br />

tr<strong>ou</strong>ver et v<strong>ou</strong>s demandera la résolution que v<strong>ou</strong>s aurez prise<br />

...Jusque là... n<strong>ou</strong>s ne v<strong>ou</strong>s importunerons pas. . Je v<strong>ou</strong>s <strong>le</strong><br />

promets... Mais, messieurs, continua la jeune femme, n<strong>ou</strong>s devons<br />

rejoindre mes invités, et, p<strong>ou</strong>r que personne ne puisse se<br />

d<strong>ou</strong>ter de ce qui vient de se passer, n<strong>ou</strong>s rentrerons au salon<br />

comme n<strong>ou</strong>s en sommes sortis, c'est-à-dire t<strong>ou</strong>s <strong>le</strong>s trois en<br />

semb<strong>le</strong>.<br />

Maxime se <strong>le</strong>va par un m<strong>ou</strong>vement automatique, Marcel<strong>le</strong><br />

prit <strong>le</strong> bras de son frère et t<strong>ou</strong>s trois allèrent rejoindre la so<br />

ciété.<br />

Une scène d'un autre genre se j<strong>ou</strong>ait pendant ce temps-là<br />

dans une autre partie de la maison, à l'entrée d'un petit escalier<br />

qui con<strong>du</strong>isait à l'office, et au bas <strong>du</strong>quel se tr<strong>ou</strong>vait un<br />

petite pièce obscure, qui servait de vestiaire.<br />

Deux personnages étaient arrêtés devant cette porte et causaient<br />

à voix basse.<br />

Ces deux hommes étaient Mac-Bell et Crampon<br />

— Crois-tu que cela réussisse ? demandait ce dernier.<br />

— Mil<strong>le</strong> diab<strong>le</strong>s ! il faut essayer, répondit ce dernier.<br />

— Tonnerre'... Mil<strong>le</strong> francs .. c'est cela qui va faire <strong>du</strong> bien<br />

à ma b<strong>ou</strong>rse !<br />

Mac-Bell frappa d<strong>ou</strong>cement à la porte.<br />

Un laquais vint <strong>ou</strong>vrir et demanda avec l'arrogance particulière<br />

aux gens de livrée :<br />

— Que demandez-v<strong>ou</strong>s ?... v<strong>ou</strong>s v<strong>ou</strong>s trompez sans d<strong>ou</strong>te.<br />

— C'est ici que demeure mademoisel<strong>le</strong> Marcel<strong>le</strong> ? demanda<br />

Mac Bell en s'inclinant poliment,<br />

— Oui, répondit <strong>le</strong> laquais ; est-ce que v<strong>ou</strong>s v<strong>ou</strong>s imaginez<br />

p<strong>ou</strong>voir lui par<strong>le</strong>r ?<br />

— Non pas à el<strong>le</strong>, mais à l'un de ses invités... à monsieur<br />

<strong>le</strong> comte de Précigny ; v<strong>ou</strong>s m'obligeriez grandement en allant

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