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Les Mystères du bagne ou Blondel le condamné innocent - Manioc

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— 1263 —<br />

— Comme assassin ? s'écrièrent <strong>le</strong>s collègues <strong>du</strong> comte,<br />

excepté cependant Piétri qui était déjà dans <strong>le</strong> secret.<br />

— Oui, messieurs, dit <strong>le</strong> président, n<strong>ou</strong>s devons remercier<br />

notre confrère et ami, <strong>le</strong> comte de St-Etienne.<br />

— Comment?... fit encore Fiordi stupéfait,... <strong>le</strong> baron Kel<strong>le</strong>rmann<br />

accusé d'assassinat ?<br />

— Oui,... accusé et presque convaincu, fit Piétri.<br />

— Et quel<strong>le</strong> serait sa victime ?<br />

— La comtesse de St-Etienne !<br />

Une exclamation do profonde surprise sortit de t<strong>ou</strong>tes <strong>le</strong>s<br />

b<strong>ou</strong>ches.<br />

— V<strong>ou</strong>s comprenez, messieurs, dit <strong>le</strong> comte en donnant à<br />

sa voix une hypocrite expression de d<strong>ou</strong><strong>le</strong>ur, v<strong>ou</strong>s comprenez<br />

que c'était p<strong>ou</strong>r moi un devoir sacré de faire en sorte que cet<br />

homme soit puni.<br />

— Oh!... firent <strong>le</strong>s autres membres <strong>du</strong> cabinet, certainement,..,<br />

n<strong>ou</strong>s <strong>le</strong> comprenons et n<strong>ou</strong>s v<strong>ou</strong>s appr<strong>ou</strong>vons !<br />

— Brigand-, va !... ne put s'empêcher de murmurer Laposto<strong>le</strong>,<br />

qui ne perdait pas un mot de la conversation.<br />

Ensuite fut Fiordi qui prit la paro<strong>le</strong>.<br />

— Monsieur <strong>le</strong> président, dit-il, je v<strong>ou</strong>drais, moi aussi, faire<br />

quelque chose p<strong>ou</strong>r <strong>le</strong> salut de la France menacée !<br />

— C'est très-bien, monsieur, répondit Piétri, la France a<br />

maintenant besoin de t<strong>ou</strong>s ses enfants, et v<strong>ou</strong>s avez déjà beauc<strong>ou</strong>p<br />

fait p<strong>ou</strong>r el<strong>le</strong>.<br />

Fiordi s'inclina avec modestie.<br />

— Le j<strong>ou</strong>r est venu, reprit-il, où je v<strong>ou</strong>drais p<strong>ou</strong>voir me<br />

rendre uti<strong>le</strong> autrement que comme écrivain !<br />

— Et comment!., v<strong>ou</strong>driez v<strong>ou</strong>s par hasard entrer dans<br />

l'armée?... demanda Piétri.<br />

Cette question embarrassa <strong>le</strong> j<strong>ou</strong>rnaliste. La brav<strong>ou</strong>re ne<br />

ormait nul<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> fond de son caractère.<br />

— Je ne l'entends pas ainsi, répondit-il, la France compte

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