19.05.2013 Views

Les Mystères du bagne ou Blondel le condamné innocent - Manioc

Les Mystères du bagne ou Blondel le condamné innocent - Manioc

Les Mystères du bagne ou Blondel le condamné innocent - Manioc

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

— 1055 —<br />

assuré que personne ne se tr<strong>ou</strong>vait dans l'escalier ni dans <strong>le</strong><br />

corridor.<br />

U put ainsi gagner la rue sans être vu, il arrêta <strong>le</strong> premier<br />

fiacre vide qu'il tr<strong>ou</strong>va sur son chemin et disant au cocher<br />

de <strong>le</strong> con<strong>du</strong>ire à la gare par <strong>le</strong> plus c<strong>ou</strong>rt chemin possib<strong>le</strong>.<br />

Un écu qu'il mit dans la main de l'automédon fit plus que<br />

t<strong>ou</strong>tes <strong>le</strong>s recommandations et à huit heures et demie Alfred<br />

rejoignait Rose Elvedy qui l'attendait sur <strong>le</strong> perron de la gare.<br />

Une demi-heure plus tard ils étaient t<strong>ou</strong>s deux assis dans un<br />

c<strong>ou</strong>pé <strong>du</strong> train partant p<strong>ou</strong>r Paris.<br />

Presque au même moment la vieil<strong>le</strong> femme de ménage <strong>du</strong><br />

second étage voyant la porte <strong>du</strong> premier étage <strong>ou</strong>verte, entra<br />

p<strong>ou</strong>r demander à la femme de chambre <strong>le</strong>s c<strong>le</strong>fs de l'apparte­<br />

ment.<br />

El<strong>le</strong> vit avec étonnement que t<strong>ou</strong>tes <strong>le</strong>s portes étaient <strong>ou</strong>­<br />

vertes.<br />

— Nelly!... Nelly!... fit-el<strong>le</strong> à haute voix.<br />

Pas de réponse.<br />

Etonné la vieil<strong>le</strong> femme se dirigea vers <strong>le</strong>s autres pièces en<br />

hochant la tête.<br />

— C'est bien heureux qu'il ne se soit pas tr<strong>ou</strong>vé par là<br />

quelqu'un p<strong>ou</strong>r profiter de cette négligence, murmurait-el<strong>le</strong>.<br />

El<strong>le</strong> parc<strong>ou</strong>rut t<strong>ou</strong>tes <strong>le</strong>s pièces <strong>le</strong>s unes après <strong>le</strong>s autres.<br />

Etant arrivée à la chambre occupée par la femme de cham­<br />

bre el<strong>le</strong> en <strong>ou</strong>vrit la porte.<br />

El<strong>le</strong> recula ép<strong>ou</strong>vantée.<br />

— Oh!,., grand Dieu <strong>du</strong> ciel !... s'écria-t-el<strong>le</strong> envoyant <strong>le</strong> ca­<br />

davre de Nelly éten<strong>du</strong> sur <strong>le</strong> parquet.<br />

La vieil<strong>le</strong> femme appela <strong>le</strong>s autres habitants de la maison,<br />

et ce ne fut que lorsque t<strong>ou</strong>s furent rassemblés aut<strong>ou</strong>r <strong>du</strong> ca­<br />

davre que l'on s'aperçut de la <strong>le</strong>ttre qui était sur la tab<strong>le</strong>.<br />

T<strong>ou</strong>t fut alors expliqué aux yeux de ces gens.<br />

Le médecin que l'on s'était hâté d'appe<strong>le</strong>r crut constater que<br />

!a vie n'était pas encore t<strong>ou</strong>t à fait éteinte, mais t<strong>ou</strong>t en s'oc-

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!