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Les Mystères du bagne ou Blondel le condamné innocent - Manioc

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— 662 —<br />

CHAPITRE XI.<br />

La séparation.<br />

N<strong>ou</strong>s avons laissé deux b<strong>le</strong>ssés à l'habitation de <strong>Blondel</strong>,<br />

c'est-à-dire <strong>Blondel</strong> lui-même, puis Tupa, la jeune Apache,<br />

que <strong>le</strong>s guerriers de sa tribu avaient v<strong>ou</strong>lu faire m<strong>ou</strong>rir<br />

comme sorcière. La jeune femme s'était rapidement remise<br />

de ses b<strong>le</strong>ssures qui n'étaient pas aussi profondes que cel<strong>le</strong>s de<br />

<strong>Blondel</strong>. Sa jeune et vig<strong>ou</strong>reuse nature n'avait pas tardé à<br />

reprendre <strong>le</strong> dessus, secondés par <strong>le</strong>s soins empressés de Lu­<br />

cienne, de Miche<strong>le</strong>tte et de Joë.<br />

Tupa commençait à se <strong>le</strong>ver et faisait t<strong>ou</strong>s ses efforts p<strong>ou</strong>r se<br />

rendre uti<strong>le</strong> dans l'habitation, désireuse qu'el<strong>le</strong> était de recon­<br />

naître <strong>le</strong>s soins qu'on lui avait prodigués et de manifester sa<br />

reconnaissance à ceux qui lui avaient sauvé la vie. El<strong>le</strong> n'avait<br />

pas tardé à lier connaissance avec Jambo et t<strong>ou</strong>s deux<br />

s'étaient spécia<strong>le</strong>ment consacrés au service de Miche<strong>le</strong>tte et de<br />

Lucienne.<br />

<strong>Blondel</strong> était retombé dans une profonde prostration et ceux<br />

qui l'ent<strong>ou</strong>raient osaient à peine espérer qu'il parviendrait à se<br />

rétablir.<br />

Cet état <strong>du</strong>ra pendant quelques j<strong>ou</strong>rs.<br />

Un matin <strong>le</strong> b<strong>le</strong>ssé <strong>ou</strong>vrit <strong>le</strong>s yeux et parut étonné en voyant<br />

<strong>le</strong>s quatre jeunes ép<strong>ou</strong>x auprès de son lit, qui épiaient un signe,<br />

un s<strong>ou</strong>ff<strong>le</strong> p<strong>ou</strong>vant indiquer qu'il avait retr<strong>ou</strong>vé sa connais­<br />

sance.

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