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Les Mystères du bagne ou Blondel le condamné innocent - Manioc

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— 658 —<br />

avoir alors traverser <strong>le</strong> f<strong>le</strong>uve à la nage et tr<strong>ou</strong>ver une planton<br />

dans cette partie de la contrée.<br />

Malheureusement ils avaient complétement <strong>ou</strong>blié de quel<br />

côté ils avaient vu disparaître <strong>le</strong>s Indiens, ainsi que Laposto<strong>le</strong><br />

et Faillard, ils étaient tota<strong>le</strong>ment désorientés, et après avoir<br />

marché pendant un temps assez long, ils arrivèrent, <strong>le</strong>s pieds<br />

wignants, au bord <strong>du</strong> f<strong>le</strong>uve, précisément à l'endroit où ils<br />

avaient débarqué.<br />

— En avant ! fit Mac-Bell, n<strong>ou</strong>s n<strong>ou</strong>s sommes f<strong>ou</strong>rvoyés.<br />

— C'est vrai, répartit Précigny avec déc<strong>ou</strong>ragement. Que<br />

faire maintenant ? N<strong>ou</strong>s ne p<strong>ou</strong>vons pas penser à traverser <strong>le</strong><br />

f<strong>le</strong>uve à cet endroit, ce serait al<strong>le</strong>r n<strong>ou</strong>s mettre dans <strong>le</strong>s mains<br />

des Indiens.<br />

— Il ne n<strong>ou</strong>s reste qu'une chose à faire : ret<strong>ou</strong>rner sur nos<br />

pas, afin de p<strong>ou</strong>voir atteindre avant la nuit la rive qui est <strong>du</strong><br />

côté <strong>du</strong> nord.<br />

— Je suis incapab<strong>le</strong> de faire un pas de plus;... reposons-n<strong>ou</strong>s<br />

un instant.<br />

— Mais chaque minute de retard peut n<strong>ou</strong>s être fata<strong>le</strong>!<br />

— Prenons au moins <strong>le</strong> temps de n<strong>ou</strong>s rafraîchir <strong>le</strong>s pieds<br />

dans l'eau et n<strong>ou</strong>s essayerons ensuite de n<strong>ou</strong>s <strong>le</strong>s envelopper<br />

avec de l'herbe, afin de p<strong>ou</strong>voir continuer notre marche.<br />

— C'est cela... mais faisons vite... Je ne sais, mais je ne me<br />

sens pas tranquil<strong>le</strong>.<br />

— Que p<strong>ou</strong>vons-n<strong>ou</strong>s craindre après <strong>le</strong>s dangers auxquels<br />

n<strong>ou</strong>s avons échappé auj<strong>ou</strong>rd'hui ?<br />

— Tu as raison !... c'est une j<strong>ou</strong>rnée qui ne s'<strong>ou</strong>bliera jamais,<br />

mais... hâtons-n<strong>ou</strong>s !<br />

Précigny et Mac-Bell s'approchèrent <strong>du</strong> bord <strong>du</strong> f<strong>le</strong>uve p<strong>ou</strong>r<br />

y tremper <strong>le</strong>urs pieds endoloris.<br />

Ils ôtèrent <strong>le</strong>urs restes de chaussures et entrèrent dans l'eau<br />

qui était peu profonde, <strong>le</strong> fond s'abaissant gra<strong>du</strong>el<strong>le</strong>ment en<br />

pente d<strong>ou</strong>ce.

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