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Les Mystères du bagne ou Blondel le condamné innocent - Manioc

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— 1340 —<br />

Le général commandant <strong>le</strong>s tr<strong>ou</strong>pes régulières reçut l'ordre<br />

de s'emparer des pièces d'artil<strong>le</strong>rie que <strong>le</strong>s communards avaient<br />

placées à Montmartre.<br />

Pendant la nuit suivante la garde nationa<strong>le</strong> de Montmartre<br />

fut attaquée.<br />

La tr<strong>ou</strong>pe régulière prit une quarantaine de canons et fit<br />

plusieurs centaines de prisonniers.<br />

Mais <strong>le</strong> <strong>le</strong>ndemain on battit la généra<strong>le</strong> dans t<strong>ou</strong>s <strong>le</strong>s quar­<br />

tiers occupés par <strong>le</strong>s communards qui arrivèrent en f<strong>ou</strong><strong>le</strong> et<br />

ent<strong>ou</strong>rèrent la tr<strong>ou</strong>pe de ligne qui était restée sur <strong>le</strong>s lieux.<br />

Malheureusement cel<strong>le</strong>-ci commença à fraterniser avec <strong>le</strong>s<br />

rebel<strong>le</strong>s et refusa d'obéir au général qui la commandait.<br />

<strong>Les</strong> communards profitèrent de cette circonstance p<strong>ou</strong>r com­<br />

mettre des sauvageries.<br />

Ils s'emparèrent des généraux Thomas et Le Comte et <strong>le</strong>s<br />

fusillèrent séance tenante dans un jardin.<br />

Le général Chanzy fut attaqué en p<strong>le</strong>ine rue par la populace<br />

et maltraité au point d'être obligé de se mettre au lit.<br />

Le général Vinoy voyant qu'il était trop faib<strong>le</strong> p<strong>ou</strong>r tenir tète<br />

aux communards, il se retira sur Versail<strong>le</strong>s.<br />

De cette manière Paris se tr<strong>ou</strong>va d'un j<strong>ou</strong>r à l'autre au p<strong>ou</strong>­<br />

voir des communards.<br />

Ce fut absolument comme en 1792.<br />

Le Comité révolutionnaire avait son siége à l'Hôtel-de-Vil<strong>le</strong>,<br />

sur <strong>le</strong> toit <strong>du</strong>quel on avait arboré <strong>le</strong> drapeau r<strong>ou</strong>ge.<br />

Alors commença à Paris une série d'actes t<strong>ou</strong>s plus répré-<br />

hensib<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s uns que <strong>le</strong>s autres.<br />

Cette malheureuse cité, qui venait de traverser une crise<br />

terrib<strong>le</strong> se vit de n<strong>ou</strong>veau exposée à t<strong>ou</strong>tes <strong>le</strong>s horreurs de la<br />

guerre civi<strong>le</strong>.<br />

Le « comité » prit un million à la Banque de France et obligea<br />

Rothschild à déb<strong>ou</strong>rser cinq cent mil<strong>le</strong> francs.<br />

T<strong>ou</strong>tes <strong>le</strong>s personnes qui appartenaient à la classe aisée

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