19.05.2013 Views

Les Mystères du bagne ou Blondel le condamné innocent - Manioc

Les Mystères du bagne ou Blondel le condamné innocent - Manioc

Les Mystères du bagne ou Blondel le condamné innocent - Manioc

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

— 988 —<br />

docteur qui commençait à se demander si son interlocuteur<br />

avait bien t<strong>ou</strong>te sa raison.<br />

— V<strong>ou</strong>s al<strong>le</strong>z me comprendre, reprit Alfred;... je veux v<strong>ou</strong>s<br />

aider à v<strong>ou</strong>s s<strong>ou</strong>straire à l'autorité de Fiordi.<br />

Le docteur eut un brusque m<strong>ou</strong>vement de surprise.<br />

Me s<strong>ou</strong>straire à l'autorité de Fiordi ? fit-il,.... je ne sais<br />

vraiment pas....<br />

— Pas de dét<strong>ou</strong>rs !... dit Alfred. Fiordi m'a t<strong>ou</strong>t raconté, je<br />

sais qu'il peut faire de v<strong>ou</strong>s Ce qu'il veut,... je sais que d'un mot<br />

il peut v<strong>ou</strong>s perdre,... je sait; t<strong>ou</strong>t, v<strong>ou</strong>s dis-je !<br />

— T<strong>ou</strong>t !... fit <strong>le</strong> docteur à demi-voix.<br />

— Oui, repartit Alfred avec calme.<br />

Le docteur comprit qu'il se tr<strong>ou</strong>vait devant an homme qui<br />

connaissait ses secrets et qu'il fallait rad<strong>ou</strong>cir <strong>le</strong> ton.<br />

Quant au secrétaire <strong>du</strong> j<strong>ou</strong>rnaliste il s'efforçait de rester froid<br />

afin de dissimu<strong>le</strong>r la joie qu'il épr<strong>ou</strong>vait à voir sa ruse c<strong>ou</strong>­<br />

ronnée d'un succès aussi comp<strong>le</strong>t.<br />

Il garda un moment <strong>le</strong> si<strong>le</strong>nce, puis il reprit:<br />

— Que penseriez-v<strong>ou</strong>s, docteur, si je v<strong>ou</strong>s apportais <strong>le</strong> moyen<br />

de p<strong>ou</strong>voir v<strong>ou</strong>s dérober à la puissance de Fiordi, de lui<br />

résister.<br />

— Oh ! s'écria <strong>le</strong> docteur, ma reconaissance p<strong>ou</strong>r v<strong>ou</strong>s serait<br />

sans bornes !<br />

La proposition d'Alfred semblait devoir lui <strong>ou</strong>vrir <strong>le</strong> ciel.<br />

— C'est très-bien ! reprit <strong>le</strong> secrétaire de Fiordi. mais il me<br />

faudrait des preuves de cette reconnaissance,... et la meil<strong>le</strong>ure<br />

serait de me rendre <strong>le</strong> service que je v<strong>ou</strong>s demanderai.<br />

— Un service; fit <strong>le</strong> docteur; oh!... de grand cœur! Que<br />

puis-je faire p<strong>ou</strong>r v<strong>ou</strong>s?... Etes-v<strong>ou</strong>s malade?... Auriez-v<strong>ou</strong>s<br />

besoin de mes soins ?<br />

— Non !... Dieu merci, je suis en trés-bonne santé !<br />

.— Auriez-v<strong>ou</strong>s besoin d'une g<strong>ou</strong>vernante,... d'une dame de<br />

compagnie ?... je connais précisément -une jeune Anglaise....<br />

Alfred -interrompit d'un geste d'impatience.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!