PDF Dosyası - Ankara Üniversitesi Kitaplar Veritabanı

Toriğine du mouvement des Nourdjous encore present dans la Turquieactuelle.Enfın le courant du Turquisme et Nationalisme. Importe par A.Ağaoğlu et Yusuf Akçura, de Russie, ou il avait pris naissance parmi lesTurco-Tatares, et developpe â Salonique autour de la revue "Genç Kalemler"- "Les Jeunes Plumes" - Ce courant soutenait chaleureusement leregime constitutionnel, dont il disait que c'etait le regime musulman authentique.Mais ses adeptes critiquerent bientöt les institutions de ce regimeet s'attaquaient egalement aux occidentalistes. Tout comme les deuxautres courants, celui-ci egalement souffrait de scissions internes. On peuty distinguer deux groupes: les Turquistes purs, qui ventaient les traditionsturques pre-islamiques d'Asie Centrale, et les Turquistes-İslamistes, quitentaient de conciller l'Occidentalisme et l'Islamisme; leur representant leplus connu et le plus influant etait ce meme Ziya Gökalp, disciple de Durkheim.Ces trois courants ou Ecoles, malgre leurs differences de vue, poursuivaientpourtant tous les trois le meme but: trouver un remede auxmaux dont souffrait l'Empire Ottoman depuis de nombreuses decennies.II y avait done dans la capitale ottomane un bouillonnement d'ideeset de propositions â la reeherehe de quelque panacee qui guerirait l'Empirede tous ses maux. Mais comme certaines de ces propositions ne plaisaientpas au pouvoir en place, certains de leurs tenants dont dû se refugierâ l'etranger, en particulier en France.Entre toutes les solutions et modeles proposes et ce que fera un peuplus tard Atatürk, il y a pourtant des differences dont au moins quelquesunesmeritent d'etre relevees.Si l'on regarde le modele de la Revolution française, on constatequ'une des differences les plus manifestes, c'est que la Revolution françaiseetait une revolution sanglante; il n'est pas facile de totaliser le nombredes vietimes qu'elle a faites. Tandis que les revolutions kemalistes sesont maintenues beaucoup plus dans le domaine ideologique. II n'y a aucunecomcaraison quant su nombre de vietimes.En second lieu, ceux qui, vers la fin du XIXeme siecle, se livraient âdes debats au sujet des moyens ou remedes pour redonner une nouvellevigueur â ce pays, avaient tous, - Occidentalites, Turquietes ou Islamistes- en vue le salut de l'Empire Ottoman qu'ils eherehaient â sauver: chacunetait â la reeherehe des reformes qui seraient plus aptes et efficaces pourrealiser ce projet. Atatürk par contre n'a plus parle de Reformes- "Islahat"-mais de Revolution -"İnkılap"-, c'est-â-dire d'un nouveau commencement,d'un ordre nouveau, et cela dans tous les domaines: Regime,377