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Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - Index of - Free

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100 sous 219 . Puis, entre 1201 et 1204, des fortifications sont entreprises par Jean qui<br />

dépense plus de £251 pour la réparation des portes et du château de Carlisle 220 .<br />

À partir du milieu des années 1160, quatre forteresses : Carlisle, Wark,<br />

Bamburgh et Newcastle constituaient donc les principaux points d’appui de la défense<br />

royale dans les marches écossaises (carte 4.11). Malgré les vestiges du mur d’Hadrien<br />

qui longeait la Tyne, ce système laissait un vaste espace sans défense entre Carlisle et<br />

Newcastle. En 1171, cependant, Henri II entra en possession de l’honneur de<br />

Richmond, à la mort du duc Conan IV de Bretagne, et fit immédiatement renforcer le<br />

château de Bowes. Les pipe rolls indiquent clairement que les travaux, surtout en 1174<br />

ont pour fonction de contrer l’avance du roi d’Écosse 221 . Entre 1171 et 1188, plus de<br />

£600 sont ainsi dépensées à Bowes et en particulier pour la construction de la tour.<br />

En effet, le renforcement de ces forteresses s’inscrit dans un contexte de menace<br />

croissante. Guillaume le Lion pr<strong>of</strong>ita de la première occasion pour se révolter contre<br />

Henri II et tenter de reconquérir le Cumberland 222 . En 1173-1174, alors que le roi doit<br />

faire face à la révolte de ses fils, Guillaume le Lion s’empare sans difficulté de Wark,<br />

Alnwick, Warkworth, Newcastle, Prudhoe avant de se heurter à la défense de Carlisle,<br />

tenu par Robert de Vaux. Ne parvenant pas à prendre la ville, il dévaste toute la région,<br />

s’emparant à nouveau des châteaux de Liddell, Burgh, Appleby et Harbottle que tenait<br />

le shérif du Cumberland, Odon de Umfraville 223 . L’arrivée de l’armée royale l’obligea<br />

cependant à battre en retraite avant d’être capturé lors du siège d’Alnwick 224 . En<br />

décembre 1174, il est contraint de signer le traité de Falaise qui lui rendait sa liberté en<br />

échange de la soumission de l’Écosse au roi d’Angleterre. Lors d’une cérémonie<br />

publique organisée à York, Guillaume le Lion et ses barons reconnaissent Henri II<br />

comme leur suzerain lige et cinq châteaux lui sont rendus en gage de fidélité à cet<br />

hommage : Roxburgh, Berwick, Jedburgh, Edinburgh, Stirling, dont Henri II confia la<br />

219 P.R. 2 Richard., p.49 ; PR 8 Richard, p. 21.<br />

220 P.R. 3 Jean, p.253 ; 4 Jean, p.255 ; 5 Jean, p. 253; 6 Jean, p. 141.<br />

221 PR 20 H.II, p. 49 £44 16s. 6d. in operatione I camere in castri de Bogis et pro portis reparandis et pro<br />

facienda propugnaculis turris contra adventum Regis Scottie.<br />

222 GERVAIS DE CANTORBERY, The Historical Works, 1965 [1880], I, p. 64.<br />

223 HOVEDEN, II, p. 60, 63., JORDAN FANTOSME, Chronicle, 1987, p.123-133; STRICKLAND, M.,<br />

« Securing the north: invasion and strategy <strong>of</strong> defence in the twelfth century Anglo-Scottish warfare »,<br />

dans A.N.S., 1989, p. 177-198.<br />

224 JORDAN FANTOSME, Chronicle, 1987p. 126-133: « Lei reis d’Escoce fud pruz, merveillus e hardi./<br />

Par devant Audnewic s’arestut desguarni”; GUILLAUME DE NEWBURGH, Chronicles <strong>of</strong> the reigns <strong>of</strong><br />

Stephen, Henry II, and Richard I, 1884, I, 177, 181-5.<br />

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