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AFC des variables TYPE et DEP a donc été effectuée (graphique 1.6). Celle-ci montre
alors que la modalité DOMUS est en réalité plus proche des modalités de dépenses
moyennes que maximales (qui sont quant à elles plus proches de la modalité châteaux),
tandis que les dépenses minimales tendent vers les travaux publics et les manoirs, et que
les dépenses non renseignées sont plutôt attirées vers les dépenses ecclésiastiques 233 . La
disposition des facteurs présente ce qu’on appelle un effet Gutman, c'est-à-dire que les
extrêmes s’opposent entre eux de part et d’autre du premier axe alors que le second axe
oppose les extrêmes aux moyens, ce qui donne sur la projection factorielle une forme de
parabole.
L’ACM TRAVAUX
Le graphique 1.7 est une analyse des correspondances multiples des données du
tableau 4. Une première lecture permet de distinguer le premier facteur (axe des
abscisses) comme un axe distribuant les modalités selon qu’elles relèvent des
constructions royales fortement investies :
- à gauche du tableau sont regroupées les modalités : SUP4, TOUS, DEP_max, ROY.
- tandis qu’à droite sont regroupées les modalités VAS, 0pas, DEP_0 signalant des
constructions faiblement investies.
L’axe 2 semble être en revanche organisé à partir des types de tâches effectuées, (les
facteurs OPE et PAY ayant de fortes contributions sur l’axe). De ces observations, on
peut ensuite établir que :
1) les paiements en nature (NAT) ou en salaire (STI) ne concernent pas,
globalement, les constructions royales, contrairement aux rémunérations de type
coutumières (in liberatione constituta) (CST) ou aux dons (DON). Comprendre ce qui
caractérisaient les modes de rémunération au sein de l’administration royale, et en quoi
ils différaient de ceux des administrations épiscopales ou seigneuriales qui apparaissent
sur les rouleaux de l’Échiquier lors des vacances épiscopales et abbatiales ou des
confiscations d’honneur constituera donc un questionnaire du chapitre 6.
2) Si l’on prend en compte les différentes dimensions, on peut également
observer que la distribution des modalités concernant les fonctions des agents de
conventionnellement à 5%. Quand le risque d’erreur est supérieur à 5%, on considère que les deux
variables sont indépendantes, quand il est inférieur à 5% on ne les considère pas comme indépendantes.
On conclut alors en extrapolant à la vraisemblance d’une dépendance avec un risque de se tromper de 5%.
233 Le test du Khi2 indique un risque d’erreur de 0,0%, les variables ont une forte vraisemblance d’être
dépendantes. Le tableau 1 est calculé à partir de plus de 57% de l’information et le tableau 2 à partir de
11%.
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