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Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - Index of - Free

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Silvestone 117 . Enfin, à partir de 1207, il est nommé shérif du Northamptonshire, en tant<br />

que custos, pendant deux années 118 .<br />

Lorsqu’il n’était pas lui-même responsable des travaux, le connétable pouvait<br />

déléguer cette tâche, en particulier s’il s’agissait de gros chantiers. C’est le cas à<br />

Newcastle-upon-Tyne, précisément, où Roger de Glanvill confie la garde des travaux à<br />

Robert Diveleston en 1176 119 . Le titre de custodes operationis est mentionné à plusieurs<br />

reprises dans les pipe rolls. Entre 1177 et 1188, il est porté par maître Radulf de<br />

Grosmont, notamment à Skenfrith en 1186, où il reçoit 3 marc en don « parce qu’il a<br />

pris soin des travaux du roi » et 2 marcs en 1188, en tant que custos operationis 120 . Ce<br />

titre apparaît également à Southampton, Gillingham et à Corfe, où Stephane,<br />

cementarius magister operae reçoit 50 marcs en 1213 pour la construction des<br />

demeures royales 121 . À Grimsby, en 1200, il est question de nommer un « représentant<br />

de la garde des travaux du châteaux qu’il rapporte ici [à l’Échiquier] l’avancement des<br />

travaux de construction du château » 122 . Le terme de représentant (attornatus) est aussi<br />

mentionné à Gillingham, en 1201, pour désigner Wido d’Ostrell. Celui-ci doit alors<br />

rendre compte de 10 marcs « qui n’ont pas été dépensés aux constructions des demeures<br />

royales » 123 .<br />

Ces exemples suggèrent que ces custodes operationis tenaient des comptes à part<br />

dont ils envoyaient le résumé au shérif ou au connétable qui en rendaient ensuite compte<br />

à l’Échiquier. Cette fonction impliquait donc un certain nombre de compétences<br />

techniques, et notamment de nature comptable. La technique de la tenue de comptes<br />

expliquerait qu’elle ait souvent été confiée à des clercs 124 . En 1203, Jean ordonne en<br />

effet à « Pierre de Stoke et aux gardiens des travaux de Moulineaux que Guillaume<br />

117 PR 5 Jean, p. 176.<br />

118 PR 9 Jean, p. 130 ; PR 10 Jean, p. 172.<br />

119 PR 22 H.II, p. 137-138.<br />

120 PR 32 H.II, p. 29 : quia curam egit predicte operationis ; PR 34 H.II, p. 210.<br />

121 COLE, H. (éd.), Documents Illustrative <strong>of</strong> English History in the Thirteenth and Fourteenth Centuries,<br />

Selected from the Records <strong>of</strong> the Department <strong>of</strong> the Queen's Remembrancer <strong>of</strong> the Exchequer, 1844,<br />

p. 257 : Die Mercuri ibidem [apud Bellum Locum] ad opera castri de Corfe L marcas per rege liberate<br />

Stephano cementario magistro operas qui tulit breve Willelmi de Herecourt ad dominum regem.<br />

122 PR 2 Jean, p. 64 : £80 Radulfi de Bradelai attornatis ad custodiam operis castelli de Grimesbi faciendi<br />

ad attrahendum hoc quod opus fuerit ad edifictionem eiusdem castelli.<br />

123 PR 3 Jean, p. 24 : £129 7s. 4d. Widonis de Ostrelli in operatione domorum regis apud Gillingeham ;<br />

p. 30 : Wido de Ostreilli reddidit compotum de 10 marcarum qui non interfuit operationi domorum regis<br />

de Gillingham ubi attornatus fuit, in thesauro quatuor marcas, debet £4 de quibus Robert Belet debet<br />

respondere sicut Vicomes dicit.<br />

124 COLVIN, H. M.; BROWN, R. A. et TAYLOR, A. J., The History <strong>of</strong> the King's Works, 1963, p. 55-<br />

56 ; HARVEY, J. H., « The medieval <strong>of</strong>fice <strong>of</strong> works », Journal <strong>of</strong> the British Archaeological<br />

Association, 3rd ser.: 6 (1942), p. 20-87<br />

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