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Tableau de contingence des types de revenus mis en relation avec le montant des
dépenses affectées aux constructions et au paiement des agents royaux
1296- 369- 4800type
0-365 4784 1289 720000 Total
Bernage 0 1 1 0 2
Coutumes 0 0 0 2 2
Écuage 0 1 0 1 2
Tourbières 0 2 0 0 2
Aumônes 0 3 0 0 3
Quittance 2 0 0 1 3
Guilde 1 1 2 0 4
Foire 2 1 1 1 5
Solte 1 1 2 2 6
Auxilium 2 2 2 0 6
Tutelle 1 2 0 3 6
Cinque ports 0 2 1 4 7
Charte 1 2 0 4 7
Fossés 2 1 0 6 9
Profit du change 0 2 3 4 9
Dette 1 3 4 2 10
Emprunt 1 3 3 3 10
Assises 2 5 4 2 13
Vente 3 6 0 4 13
Mines 0 4 2 8 14
Amendes 4 5 2 4 15
Taille 5 3 3 5 16
Croissance 2 7 4 6 19
Prêt 1 2 4 13 20
Transfert au trésor 0 3 0 20 23
Obtata 9 7 7 4 27
Terrae datae 3 11 10 6 30
Purprestures 17 4 9 8 38
Placita 69 24 44 13 150
Vacances 73 76 54 66 269
Escheat 110 126 145 117 498
Total 312 310 307 309 1238
Comme le montre le tableau ci-dessus, les escheats et les vacances constituent
clairement les deux principaux types de revenus dans lesquels les Plantagenêt ont puisé
pour financer leurs chantiers. Les résultats des analyses factorielles (graphique 6.5 ; 6.6
et 6.7) menées à partir de ces données amènent plusieurs remarques :
Tout d’abord, on peut observer que les dépenses de construction (lorsqu’elles
apparaissent dans les rouleaux) ont été globalement plus élevées en Normandie qu’en
Angleterre et qu’elles ont été prélevées sur des revenus spécifiques à l’espace normand :
tailles, ventes, prêts et fossés (voir infra). Il en va de même pour le Kent, comté dans
lequel le roi possède peu de domaines. Il doit donc compter essentiellement sur les
revenus de la justice (placita), sur les dons volontaires (oblata) et sur les amendes
imposées en cas de purprestures, c'est-à-dire lors des cas d’empiètement sur le domaine
public (dont on peut imaginer qu’ils faisaient l’objet d’un contrôle plus aigu dans cette
région). Ces revenus sont cependant assez faibles. Dans le cas du financement du
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