L'engagement dans les soins infirmiers - Université de Rouen

Kant, (trad. Renaut, 1994)
Gaziaux, 1998
Geay, 2009
Ladrière, 1997
Jouan, M. & Laugier, S. (2009).
Stacey Taylor, J.S. (2008)
Malherbe, 2001
Vinje & Mittelmark, 2006
TROISIÈME PARTIE – MÉTHODOLOGIE
ENGAGEMENT
Auteurs Discipline
250
Philosophie
Psychologie
sociale
12.2 Choix des méthodes d’enquête
Dimensions
développées
Engagement et
autonomie
Engagement et
réflexivité
La recherche permet, dans un mouvement dialectique, de compléter,
d'approfondir et de développer des connaissances. On va chercher, par une approche
phénoménologique, à obtenir une compréhension de la réalité au-delà de l’apparence
qui s’impose à nous. Le thème qui nous intéresse ne peut être envisagé que dans une
perspective interactionniste puisque, selon Mead (cité par Horth, 1986), le
phénomène étudié, ici l’engagement, ne peut se penser sans prendre en compte
l’interprétation du vécu par les personnes elles-mêmes. Pourtois et Desmet (1997,
p.24) rappellent que la perspective interactionniste « vise la compréhension
interprétative de l’action sociale ». Il s'agit donc bien de l'interprétation d'une
réalité, indépendamment des degrés de vérité de cette dernière.
Cependant, prendre en compte la subjectivité des représentations et du vécu
des personnes représente un enjeu de taille pour la validité scientifique de la
recherche. Pourtant, selon les mêmes auteurs, si l’étude scientifique se réfère à la
signification subjective des actions humaines, cela ne signifie pas pour autant que la
recherche ne soit pas objective. En effet cette dernière peut être contrôlée par le
dispositif méthodologique (Pourtois & Desmet, 1997).
C’est à ce titre qu’il est indispensable de prendre des décisions valides au plan
scientifique quant aux méthodes de recherche à privilégier ainsi qu’à leur
triangulation éventuelle.