L'engagement dans les soins infirmiers - Université de Rouen

TROISIÈME PARTIE – MÉTHODOLOGIE
ont été traités les résultats, en passant par le contexte de la recherche ainsi que les
choix opérés à différentes étapes. Même si le chercheur en sciences humaines se voit
dans « l’impossibilité d’être exhaustif » (Pourtois, Desmet, Lahaye, 1998), il n’en
demeure pas moins que la validité de son travail doit être avérée afin que celui-ci soit
crédible.
Plusieurs dimensions permettent de soutenir cette validité :
1. Les hypothèses sont composées de concepts, eux-mêmes déclinés en
variables observables. Ces concepts sont diversifiés et représentatifs du thème
étudié afin de favoriser la validité de l’instrument ;
2. Les mesures nécessaires sont prises au niveau de l’investigation des
données, de leur retranscription et de leur traitement pour en garantir la
fidélité et la rigueur ;
3. Une triangulation des méthodes permet de combiner plusieurs techniques
de recueils de données afin de cerner au plus près l’objet d’étude et de réduire
au maximum la part subjective de chaque technique, en réduisant également
les possibilités que les découvertes faites soient attribuables en majeure partie
à la technique utilisée.
La nature même du sujet permet de travailler sur plusieurs matériaux et de les
mettre en dialogue, de les comparer et d’en dégager un construit commun favorisant
la richesse et la complexité des données, ainsi qu’une interprétation plus élaborée.
La triangulation théorique augmente grandement la fiabilité des résultats en
permettant de vérifier la récurrence ou la permanence d’informations, mais en
permettant également d’observer des divergences éventuelles entre les méthodes et
d’analyser ces divergences, voire ces contradictions.
On utilisera ici deux formes de triangulation, l’une méthodologique et l’autre
nommée triangulation des sources.
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