L'engagement dans les soins infirmiers - Université de Rouen

Figure 1 : Santé Éthique et Libertés
Source : Coudray, 1994, p.108.
PREMIÈRE PARTIE : CADRE THÉORIQUE
Le corps des soignants est en charge d’une médiation sociale qui la confronte
aux dimensions parfois très larges d’un soin global, dans lequel la singularité du
patient est partiellement passée sous silence. Lorsque le soignant se tait, alors qu’il
est dans un champ de décision où il est en droit d’être, ce silence revient à donner
une approbation tacite à un acte qu’il n’approuve peut-être pas. Il ne joue alors pas
son rôle d’avocat pour le patient. Pour assumer son rôle, le soignant doit pouvoir
avoir une certaine assurance. Celle-ci lui sera, entre autres, conférée par la formation.
Les domaines de l’éthique sont aujourd’hui si divers et si complexes que le soignant
doit être formé dans cette optique.
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