L'engagement dans les soins infirmiers - Université de Rouen

TROISIÈME PARTIE – MÉTHODOLOGIE
données correct, sans but de falsification ou d’orientation quelconque. L'objectif en
est l'obtention des résultats les plus fiables possibles, ainsi que le respect de la valeur
morale de la recherche.
Enfin les interviewés se voient garantir l’anonymat. Il s'agit d’être vigilante
pour savoir donner les informations assez précises permettant de procurer du sens à
l’analyse, sans pour autant que celles-ci puissent donner lieu à des hypothèses quant
à l’identité des personnes concernées. De ce fait, un code est attribué à chaque
personne interrogée. Ce même code est ensuite reporté sur le questionnaire et la
retranscription des enregistrements se fait sous ce même code. La correspondance
entre le code et l’identité réelle des participants est maintenue sous fichier Excel
verrouillé dans l’ordinateur, dont l’accès est strictement réservé à la chercheure.
Les seules informations plus personnelles qui apparaissent sont : le statut de la
personne (étudiante, PF, enseignant), ainsi que le sexe, l’âge et le lieu de formation
pour les étudiantes. Le nombre étant suffisamment élevé, ces éléments ne permettent
pas d’identification. En revanche nous ne précisons pas le lieu pour les échantillons
d'enseignants et de Praticiens Formateurs étant donné leur nombre restreint qui
permettrait une reconnaissance par trop aisée.
Avec l'accord des participants, les entretiens ont été intégralement enregistrés
afin de permettre un dialogue ouvert, qui ne soit pas parasité par la prise de notes ni
la diminution de l’attention. Par ailleurs une prise de note même rapide ne saurait
comporter l’intégralité du discours. Les interviews ont aussi été intégralement
retranscrites. Il apparaît toujours à nouveau, lors de l’écoute des enregistrements,
que des éléments ont mieux été pris en compte que d’autres ou n’ont pas été
particulièrement relevés lors de l’entretien (Quivy & Campenhoudt, 2006). Cette
technique permet d’écouter et de réécouter les enregistrements, de noter tous les
éléments, y compris les silences, hésitations et autres signes non-verbaux perceptibles,
afin de les prendre en compte dans la phase d’analyse et de considérer la dynamique
de l’ensemble de l’entretien vu comme processus. L’enregistrement permet en outre
de procéder à un contrôle ultérieur ou à une vérification du matériau de recherche.
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