UNESCO. General Conference; 30th; Records ... - unesdoc - Unesco

Nous comprenons parfaitement que les ressources financières de l'Organisation ne soient pas illimitées, d'où
l'intérêt d'optimiser les programmes auxquels nous travaillons. Ont-ils tous conservé leur actualité ? Que
conviendrait-il de faire pour améliorer la planification ? Peut-être faudrait-il fixer une série d'objectifs stratégiques
à long terme qui soient véritablement réalisables. L'étroite interaction qui existe entre l'UNESCO et les autres
institutions spécialisées des Nations Unies, les organisations non gouvernementales et les fondations privées revêt
aussi une grande importance. On peut en outre compter sur l'esprit d'initiative des Etats eux-mêmes et de la société
civile. En un mot, le nouveau Directeur général hérite d'un patrimoine de qualité et nous sommes persuadés qu'il
saura le faire fructifier. Nous lui adressons sincèrement tous nos voeux de succès et sommes prêts, à notre tour, à
lui apporter un soutien constructif.
(4.11) En réfléchissant à l'avenir de l'UNESCO nous devons, semble-t-il, nous demander non seulement ce que
nous attendons d'elle, mais aussi ce que nous sommes prêts à lui offrir. Je rappellerai que l'an dernier, malgré une
très grave crise financière, la Russie a réussi à régler à l'Organisation la majeure partie de ses arriérés de
contributions. C'est toutefois le potentiel scientifique, éducatif et culturel de la Russie qui, ouvert à la coopération
internationale, représente notre contribution majeure aux activités de l'Organisation. Ceux qui jugent la Russie
d'après ce qu'ils entendent dire des scandales financiers et autres ont tort. Je ne citerai qu'un seul exemple : les
statistiques montrent que l'appétit de connaissances de la jeunesse russe n'a jamais été aussi fort que ces dernières
années, ni aussi serrée la concurrence pour entrer dans un établissement d'enseignement supérieur. Je suis sûr que
ce sont précisément ces jeunes-là qui façonneront la Russie de demain. Dans la science, la culture, l'éducation
contemporaines, il est de plus en plus difficile de séparer les valeurs universelles des valeurs nationales. C'est
pourquoi le soutien accordé par l'UNESCO à la science et à l'enseignement supérieur russes ainsi qu'à l'Ermitage, à
la Bibliothèque d'Etat, au Bolchoï et à d'autres projets ne constitue pas seulement une aide à la Russie, mais une
contribution à la préservation du potentiel intellectuel de toute l'humanité.
(4.12) Madame la Présidente, la Russie a fermement l'intention de rechercher, en coopération avec les autres
pays, les moyens d'accomplir le plus efficacement et le plus fidèlement possible la mission de l'UNESCO dans le
monde d'aujourd'hui. Je souhaite sincèrement à tous les participants à cette session des travaux fructueux et
constructifs. Je vous remercie.
5. The PRESIDENT:
Many thanks, Your Excellency, for your contribution. I am very glad you mentioned the important issue
of the ethics of science and informatics. I now call the next speaker on my list, His Excellency Mr Germán Bula
Escobar, Minister for National Education of Colombia.
6.1 Sr. BULA ESCOBAR (Colombia):
Gracias. Saludo a la señora Presidenta de esta Conferencia General de la UNESCO y al señor Director
General que con tanto acierto ha conducido a la Organización durante los últimos 12 años. Saludo en nombre de
mi país a esta Conferencia con la esperanza de que sus conclusiones de carácter universal conjuguen las
aspiraciones particulares de las naciones que padecen inmensa angustia en cuanto a la cobertura y la calidad de la
educación, en medio del atraso social y económico.
6.2 Han pasado los años y millones de niños, niñas y jóvenes no han logrado lo que la sociedad en general
dice querer para ellos. Existe gran disonancia entre lo que decimos y lo que hacemos. Verbalizamos como
prioridad la educación y resulta triste, por decir lo menos, el panorama real de nuestros países en esa materia.
6.3 Los llamados “swap” que permiten el cambio de deuda por ecología, demuestran que el mundo se
encuentra hoy preocupado por la suerte del mundo. Ha sido demostrado que gracias al efecto mariposa los
movimientos en un rincón del planeta pueden tener serios efectos en otros. Hoy nadie duda de que la
responsabilidad es compartida. Nos corresponde dar un nuevo paso, empezando por el reconocimiento de que la
formación de los seres humanos es un deber de toda la humanidad.
6.4 La Declaración de La Habana, resultante de la IX Conferencia Iberoamericana de Educación (1999)
sobre “calidad de la educación, equidad, desarrollo e integración ante el reto de la globalización”, señaló:
“Reconocemos que en el mundo globalizado, la responsabilidad por la educación nos concierne a todos, no sólo
a la familia, la sociedad y el Estado sino también al concierto de las naciones. Por tal razón, al tiempo que
declaramos la educación materia prioritaria en el presupuesto de cada país, instamos a revisar el papel del
financiamiento internacional, de manera que recoja consecuentemente las dificultades de inversión social a las
que están abocados nuestros países”.
6.5 Es la globalización de la solidaridad de que nos habla su santidad el Papa; es la ampliación del círculo
de la compasión exhortada por Einstein. Y se trata en primerísimo lugar de ser consecuentes con los niños y
niñas. El Banco Interamericano de Desarrollo invitó a Amartya Sen y otros pensadores a disertar aquí, en París,
hace seis meses, sobre la idea fuerza de quebrar el círculo vicioso de la pobreza invirtiendo en la infancia. Ibuka,
fundador de Sony, escritor japonés, ha titulado una obra suya “En el jardín de infancia ya es demasiado tarde”, y
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