UNESCO. General Conference; 30th; Records ... - unesdoc - Unesco

publier, en plusieurs volumes, une "Histoire des civilisations de l'Asie centrale" méritent à notre sens une mention
spéciale. Nous nous félicitons des résultats atteints grâce aux efforts conjoints de l'UNESCO, de la Commission
européenne, des musées nationaux et des bibliothèques publiques d'Asie centrale en matière d'utilisation des
dernières technologies informatiques pour faire connaître la diversité nationale des cultures et leur originalité. Cette
assistance est très importante pour les pays qui se trouvent dans une situation économique difficile et ne disposent
pas, à l'heure actuelle, de moyens suffisants pour pouvoir élaborer des programmes nationaux dans ce domaine. Ce
sont alors des formes d'expression artistique et des témoignages oraux d'une importance historique qui sont
menacés de disparition. A notre avis, ce projet vital doit être poussé plus avant. Les institutions sous-régionales de
l'UNESCO telles que l'Institut international d'études sur l'Asie centrale (Samarkand) et l'Institut international
d'étude des civilisations nomades (Oulan-Bator) peuvent jouer là un rôle essentiel.
(8.10) Madame la Présidente, les questions relatives au renforcement du Programme de participation et des
principes d'application de la politique du personnel méritent un examen spécial. Le Programme de participation est
appelé à donner corps aux idées et aux principes de l'UNESCO dans les Etats membres, et doit, de pair avec la
contribution des Etats membres intéressés, compléter concrètement les initiatives mondiales et régionales. Il me
semble que lorsqu'on approuve une demande et que l'on octroie une aide à tel ou tel Etat ou bien à telle ou telle
commission nationale, il faut se fonder sur ses besoins d'appui financier et technique. La procédure d'évaluation des
demandes dans les secteurs nécessite transparence et précision. Confidentialité ne veut pas nécessairement dire
absence de contrôle. En outre, nous estimons que, compte tenu des principes généraux du Programme de
participation, il ne faut pas établir de lien strict entre les arriérés de contributions et les critères d'approbation. Dans
de tels cas, il convient peut-être de limiter à celles qui sont vraiment prioritaires les demandes approuvées. La
politique de l'UNESCO en matière de personnel traduit la mesure dans laquelle le Secrétariat est prêt à donner
concrètement suite au pluralisme des opinions et à la diversité culturelle. Malheureusement, en dépit des
nombreuses interventions des membres du Conseil exécutif et des observations concrètes émanant du Commissaire
aux comptes, aucun progrès n'a, pour l'instant, été enregistré sur le fond, et le nombre d'Etats non représentés ou
sous-représentés au Secrétariat de l'UNESCO ne diminue pas malgré les efforts déployés par leurs gouvernements
respectifs. Ce qui précède n'empêche pas de comprendre l'importance de l'activité intellectuelle de l'UNESCO. La
culture de la paix, la coopération et la bonne entente doivent être à la base des relations civilisées dans le monde
moderne. Cette initiative de l'UNESCO, appuyée par l'Organisation des Nations Unies, contribuera à susciter des
propositions nouvelles sous des formes singulières dans les Etats membres.
(8.11) Madame la Présidente, l'intérêt exprimé par les Etats membres, les organisations internationales et
d'autres partenaires de l'UNESCO témoigne de l'opportunité du débat sur la réforme de l'Organisation, le
renforcement de son potentiel et l'amélioration de ses résultats. C'est en résolvant ces questions fort difficiles que
l'UNESCO, en fin de compte, saura trouver sa place en ce nouveau millénaire qui s'annonce. A cet égard, les
propositions visant à réformer l'activité du Conseil exécutif pour lui permettre de mieux s'acquitter de sa fonction
d'analyse et de contrôle méritent qu'on s'y arrête. Les commissions nationales disposent d'un vaste potentiel, surtout
avec le mécanisme des consultations régionales - qui a fait ses preuves - et avec le Comité permanent des
commissions nationales. L'expérience des conférences régionales tenues dans les pays d'Asie et du Pacifique
permet notamment d'exposer dans toute leur ampleur l'ensemble des problèmes qui se posent à notre région très
peuplée dans le but d'en assurer le développement durable.
(8.12) Les documents présentés attestent d'un niveau assez élevé de planification stratégique. Pourtant,
l'insuffisance des mécanismes de contrôle est cause de retards dans les solutions apportées aux problèmes débattus
par les organes directeurs de l'UNESCO tels que la Conférence générale et le Conseil exécutif. L'introduction de
mesures nombreuses et variées, la création de systèmes de contrôle efficaces aux plans régional et sous-régional, la
concentration et la décentralisation sont autant de points maintes fois abordés lors des sessions de la Conférence
générale. A l'étape actuelle, il faut passer de la discussion théorique à la réalisation pratique. Seule une stratégie
vigoureuse et une détermination inlassable nous permettront de relever les défis de l'époque et de combler les
attentes des peuples. Je vous remercie de votre attention.
9. The PRESIDENT:
Thank you very much. We do appreciate the special needs of your part of the world, and also its special
riches. I now call His Excellency Mr Dato’ Sri Najib, Minister for Education of Malaysia.
10.1 Mr NAJIB (Malaysia):
Madam President of the General Conference, Mr Chairperson of the Executive Board, Mr Director-
General, distinguished delegates, ladies and gentlemen, on behalf of the Malaysian delegation I would like to
congratulate you, Madam President, on your election as President of the 30th General Conference of UNESCO. I
would also like to take this opportunity to record our special thanks and appreciation to Mr Federico Mayor for
his able guidance, excellent leadership and many contributions during the last 12 years as Director-General of
UNESCO.
10.2 Madam President, the 30th General Conference of UNESCO is in several ways extraordinary. Firstly, it
is the last General Conference of the millennium and, secondly, the deliberations at this General Conference will
determine UNESCO’s direction in its efforts to overcome the challenges of the next millennium. Allow me to
touch on how UNESCO can meet some of these challenges.
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