UNESCO. General Conference; 30th; Records ... - unesdoc - Unesco

promulgation in 1992 of the Law on the Press and Printing, the first in the entire history of Equatorial Guinea,
amended in 1996 to include the audiovisual media, my country now has several independent press organizations,
including those belonging to the 13 officially registered political parties. In addition to those independent bodies,
three new bodies were registered by the government of my country in October.
(7.16) The importance that the Government of Equatorial Guinea ascribes to the issues of human rights, peace
and dialogue has led it to establish a Centre for the Study and Promotion of Human Rights and to propose the
establishment of a Subregional Parliament to the other Central African countries. The United Nations Commission
on Human Rights has not considered it necessary to appoint a Special Rapporteur for my country.
(7.17) My delegation generally supports the consensus that has emerged from our debates on the Programme
and Budget for 2000-2001.
(7.18) Equatorial Guinea is convinced that it can continue to cooperate from within in the Organization’s efforts
to consolidate a vision and a strategy that will enable it to take up the challenges of the twenty-first century, and
has consequently submitted its nomination for election to the Executive Board. We request your support for our
nomination.
(7.19) Madam President, allow me to take advantage of being here at this rostrum, on behalf of the Government
and people of Equatorial Guinea, to wish all delegates here and the countries they represent a merry Christmas and
a prosperous New Year 2000. Thank you.
8. The PRESIDENT:
Your Excellency, please convey our greetings and best wishes to your country and your people. There is
one thing you said which I deem to be of great importance and which corresponds exactly to the closing words of
yesterday’s distinguished visitor, the Vice-President of Gabon, and that is that we have to have faith and hope
because scepticism is paralysing. So I do appreciate this very much. Thank you, Sir. I now give the floor to
Mr Mehrabodin Masstan, Permanent Delegate of Afghanistan to UNESCO.
9.1 M. MASSTAN (Afghanistan) :
Madame la Présidente, j'ai l'honneur de vous féliciter pour votre élection si méritée. Nous sommes
certains que, guidés par vous, nous parviendrons à mener à bien les tâches qui nous sont assignées. Nous sommes
honorés de voir une femme assurer la présidence de notre assemblée, alors que dans les régions de notre
pays - l'Afghanistan - qui sont occupées par les mercenaires talibans, il est interdit aux femmes de travailler et les
écoles de filles sont fermées depuis cinq ans.
9.2 Madame la Présidente, l'apparition des Taliban, à la fin de 1994, puis l'occupation de certaines
provinces par leurs troupes, ont marqué le début de la destruction de l'infrastructure du système éducatif afghan.
En effet, les Taliban ont privé les filles d'éducation et condamné des milliers d'institutrices à rester chez elles.
Depuis qu'ils ont investi Kaboul, plus de 5.000 étudiantes n'ont plus accès à l'enseignement supérieur. La doctrine
rigide, erronée et primitive professée par les Taliban et leurs alliés extrémistes pakistanais est sans rapport aucun
avec l'islam, lequel prescrit à tous les musulmans, y compris les femmes, de s'instruire.
9.3 Madame la Présidente, les événements ont pris un cours tragique en Afghanistan depuis la dernière
session de la Conférence générale de l'UNESCO. Sur la scène politique afghane est apparu voici déjà six ans un
nouvel acteur. Le mot "Taliban" qui le désigne collectivement signifie "étudiants en sciences religieuses".
Derrière ce mot se cache un projet de domination politique et économique émanant de l'extérieur.
9.4 Avec l'assistance des services de renseignements du Pakistan, "ISI", et grâce à la présence en
Afghanistan de personnel militaire pakistanais, les Taliban sont parvenus à occuper militairement certaines
régions du pays. Depuis, le peuple afghan vit une grande tragédie sociale et culturelle dont l'enseignement public
est la victime. Des écoles accueillaient les filles en Afghanistan depuis 1923 et elles s'étaient multipliées dès
1939.
9.5 Les femmes afghanes subissent très lourdement les effets de cette tragédie. Avant l'occupation par les
Taliban les femmes de Kaboul jouissaient librement de leurs droits. Les femmes représentaient plus de 60 % du
personnel enseignant des écoles primaires de la capitale. Dans beaucoup d'écoles primaires de garçons,
l'enseignement était assuré en majorité par des femmes. L'interdiction de travailler qui frappe les femmes a obligé
à fermer ces écoles. A l'Université de Kaboul, l'éducation était mixte. Il existait des associations de femmes
défendant leurs droits. Beaucoup de femmes travaillaient dans les différents secteurs d'activité économique de la
capitale. Les Taliban ont interdit toutes ces activités.
9.6 Paradoxalement, alors que la délégation pakistanaise prône dans cette noble enceinte les mêmes idéaux
que les nôtres, c'est l'intervention du Pakistan qui, dans notre pays, a permis aux Taliban d'instaurer une nouvelle
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