UNESCO. General Conference; 30th; Records ... - unesdoc - Unesco

28.6 Señoras y señores: No puedo dejar de mencionar y agradecer la exitosa colaboración de la UNESCO en
nuestra región. A través del Proyecto Principal de Educación para América Latina y el Caribe, actualmente en
proceso de evaluación, se han recibido valiosos aportes y propuestas. Las transformaciones que se han realizado
en la educación en la década de los noventa en nuestra región han sido favorecidas por el trabajo y el
compromiso de la Oficina Regional de la UNESCO. Para continuar en esta beneficiosa asociación estamos
iniciando en esa Oficina Regional un proyecto regional de indicadores educativos que nos permita seguir de
manera cercana los resultados alcanzados por nuestros países.
28.7 Deseo reiterar nuestra voluntad de desarrollar los cometidos de índole ética e intelectual que le dan
sentido y futuro a la UNESCO. Al mismo tiempo, quiero destacar nuestro interés y voluntad de colaborar y
participar en las instancias ejecutivas de esta Organización. Creemos que la UNESCO es la Organización donde,
de modo privilegiado, podemos explorar nuevos conocimientos y contribuir a la formulación de políticas
culturales.
28.8 Al iniciar el nuevo siglo constatamos que se mantienen plenamente vigentes las razones y las
necesidades que determinaron su creación. Estamos convencidos de que éste es el espacio internacional adecuado
para dialogar y recomendar políticas sobre el futuro de la educación y de las ciencias, sobre el desarrollo y la
cultura, sobre los desafíos que nos plantean las comunicaciones y las formas de cooperación internacional. En
este foro debemos concentrarnos en la construcción de espacios de paz y desarrollo que contribuyan a hacer más
digna, libre y plena la condición del ser humano.
28.9 Finalmente, señora Presidenta, en nombre del Gobierno de Chile, quiero dejar constancia de mi
agradecimiento al Director General, don Federico Mayor, por la labor realizada durante el periodo de su
mandato. Muchas gracias.
(28.1) M. ARELLANO MARIN (Chili) (traduit de l'espagnol) :
Madame la Présidente de la Conférence générale, Mesdames et Messieurs les délégués, j'ai le plaisir de
représenter le gouvernement et le peuple du Chili à l'occasion de cette 30e session de la Conférence générale de
l'UNESCO. Mon pays souhaite souligner le rôle de l'UNESCO en tant que forum intellectuel, rôle qui s'est renforcé
au cours des dernières années avec les grandes conférences sur les politiques culturelles, sur l'enseignement
supérieur et sur la science. L'importance, la pertinence et l'actualité de ces conférences persistent bien au-delà de
leur durée. Les discussions entamées en leur sein et les accords auxquels elles ont abouti ont été à l'origine d'un
dialogue entre les experts et les responsables des politiques de nos pays, dialogue qui, j'en suis convaincu, se
poursuivra au cours des prochaines années. Les réflexions ainsi engagées ouvriront de nouveaux horizons et
stimuleront la recherche de réponses pertinentes aux problèmes qui nous préoccupent dans ces domaines. Dans
cette même optique, tout en reconnaissant les efforts déployés par l'UNESCO pour renforcer son rôle de forum de
réflexion, nous suggérons qu'elle s'attache davantage désormais à la mise en oeuvre et à l'administration de
solutions. Nous nous devons aujourd'hui d'élaborer des compromis qui favorisent la concrétisation, moyennant
l'adoption de mesures appropriées par les pays, des idées émises au cours des dernières années. C'est avec plaisir
que je note que les programmes que nous allons examiner au cours de cette Conférence s'inscrivent dans cette
perspective dans la mesure où ils sont orientés vers les résultats que nos pays doivent atteindre.
(28.2) Je constate avec satisfaction l'effort notable mis en oeuvre au cours des dernières années pour dynamiser
les programmes tout en faisant en sorte qu'ils reflètent fidèlement les stratégies arrêtées. Nous félicitons l'UNESCO
pour le Projet de programme et de budget qu'elle a soumis à notre examen et nous appelons l'attention sur les
innovations méthodologiques et conceptuelles que l'on peut y observer. Nous croyons qu'un effort important de
concentration des programmes est mis en oeuvre, effort que l'on pourrait même intensifier en vue de renforcer
l'effet des actions proposées.
(28.3) Nous partageons l'affirmation sous-tendant le programme actuel, selon laquelle l'éducation est l'axe de
toutes les actions qui permettent de structurer les bases normatives et intellectuelles d'une culture de la paix.
L'objectif auquel nous sommes le plus attachés, tout comme l'UNESCO, est l'édification de la paix et, pour
atteindre cet objectif, mon pays a réalisé des progrès décisifs en matière de croissance économique au cours des dix
dernières années en même temps qu'il a déployé des efforts systématiques en vue d'instaurer une plus grande équité
sociale. Nous partageons la conviction que l'éducation est un instrument clé pour doter les personnes du capital le
plus précieux et le plus important qui soit dans le monde actuel : le savoir et les capacités nécessaires pour parvenir
à une meilleure qualité de vie. Dans cet esprit, mon pays a résolument attribué une place de plus en plus importante
à l'éducation, jusqu'à l'inscrire au premier rang des priorités nationales. La réforme de l'enseignement que nous
mettons en oeuvre et qui va dans le sens des recommandations de l'UNESCO, a été initialement centrée sur le
niveau primaire, puis étendue au niveau secondaire. Enfin, ces dernières années, elle a atteint l'enseignement
supérieur où, comme aux autres niveaux, les principaux objectifs poursuivis sont la recherche de la qualité et de
l'équité. Nous nous inspirons, pour orienter cette réforme de l'enseignement supérieur, des recommandations
formulées par la Conférence mondiale de l'UNESCO sur l'enseignement supérieur.
(28.4) Permettez-moi, Madame la Présidente, d'illustrer à l'aide de deux exemples l'ampleur de l'effort réalisé par
mon pays. Les investissements nationaux dans le domaine de l'éducation sont passés de près de 4,5 % du PIB au
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