UNESCO. General Conference; 30th; Records ... - unesdoc - Unesco

porté à la connaissance de la Commission les efforts déployés par le Secrétariat pour informer les commissions
nationales des activités des organisations non gouvernementales.
(67.18) La Commission est alors passée à l'examen du point 3.3, Titre III - Soutien de l'exécution du programme.
1. Bureau des relations extérieures et point 6.6 - Projet de Statuts du Comité permanent des commissions
nationales pour l'UNESCO. Le débat a porté essentiellement sur les commissions nationales qui ont été considérées
comme des relais privilégiés de l'action de l'UNESCO et comme les principaux interlocuteurs de l'Organisation
dans les Etats membres. Nombre de délégations ont réaffirmé que les commissions nationales devaient participer
activement à la mise en oeuvre du programme et qu'elles constituaient un potentiel inappréciable à cet égard.
Plusieurs orateurs ont appuyé la recommandation du Conseil exécutif proposant une participation accrue des
commissions nationales à l'exécution des activités de l'UNESCO par la mise en oeuvre d'une procédure spéciale. La
majorité des intervenants ont souhaité que les commissions nationales participent de plus en plus au processus de
décentralisation en agissant comme une sorte de pont institutionnel reliant l'Organisation aux partenaires
gouvernementaux et non gouvernementaux nationaux. La nécessité d'assurer une meilleure complémentarité entre
les commissions nationales et les bureaux hors Siège ainsi que de définir clairement leurs rôles respectifs a été
particulièrement soulignée. Quelques orateurs ont craint que l'ouverture de nouveaux bureaux hors Siège de
l'UNESCO, ainsi que le renforcement de leurs capacités opérationnelles, ne compromettent la possibilité pour les
commissions nationales d'obtenir un appui supplémentaire de la part de l'Organisation. Des participants ont
recommandé que toutes les communications du Secrétariat avec des partenaires locaux se fassent par l'intermédiaire
des commissions nationales et que les commissions intéressées soient informées à l'avance chaque fois que le
Secrétariat entamait des relations contractuelles ou autres avec des entreprises privées ou des particuliers. Sur ce
point, de nombreux délégués ont fait part de leurs préoccupations et de leurs réserves quant à l'accord signé entre
l'UNESCO, Disney et MacDonald's. La Commission a décidé, après avoir procédé à un long débat et entendu la
réponse du représentant du Directeur général, premièrement de ne pas reconnaître comme une activité de
programme de l'UNESCO le "Millenium dreamers' Programme", qui par conséquent ne peut figurer dans le
document 30 C/5 approuvé ; deuxièmement, d'inviter le Président de la Commission I à demander l'avis du Comité
juridique sur les aspects juridiques de l'accord signé entre l'UNESCO, Disney et MacDonald's le 1er octobre 1999.
L'attaché principal de Cabinet a précisé que l'UNESCO acceptait de donner des avis techniques sur le "Millenium
dreamers' Programme", qui atteindra des millions d'enfants et d'adultes dans quelque 112 pays par l'intermédiaire
des restaurants MacDonald's et des réseaux Disney. Il a souligné qu'aucune incidence budgétaire n'était prévue
pour l'UNESCO. Pour sa part, le Sous-Directeur général pour les relations extérieures a souligné que le Secrétariat
était conscient de son obligation de consulter systématiquement les commissions nationales et que tous les secteurs
avaient pour instructions de coordonner leurs activités en consultation avec ces commissions. De nombreux
délégués ont souligné l'importance des associations, centres et clubs UNESCO et la nécessité de les soutenir. Outre
leur rôle de partenaires privilégiés de la promotion des idéaux de l'UNESCO et de la visibilité de son action, ils ont
souligné l'importance de la coopération entre les associations, centres et clubs UNESCO, les commissions
nationales et le Secrétariat.
(67.19) Pour ce qui est du point 6.6 "Projet de Statuts du Comité permanent des commissions nationales pour
l'UNESCO", de nombreux délégués ont insisté sur l'importance du Comité créé en application de la résolution
29 C/62 de la Conférence générale ; cet organe constitue un mécanisme essentiel qui permet d'aborder et de
résoudre certains des problèmes qui se posent et les diverses difficultés auxquelles les commissions nationales de
toutes les régions sont confrontées. Eu égard au projet de rapport du Comité juridique, de nombreux délégués se
sont dit extrêmement inquiets de constater que le document 30 C/76 n'explicitait pas les raisons de surseoir à
l'examen du projet de Statuts. D'aucuns ont aussi regretté que le Comité juridique n'ait donné aucune indication sur
ce qu'il convenait de faire à la suite de sa recommandation proposée à la Conférence générale. Des participants ont
souligné la nécessité d'améliorer les aspects juridiques du projet de Statuts, afin d'éviter de rencontrer plus tard des
difficultés d'interprétation, et de définir plus précisément la tâche dudit Comité. La Commission a donc décidé que,
sans préjudice du contenu du projet actuel de Statuts, le Comité permanent les réviserait, en tenant compte des
propositions du Secrétariat. Ce faisant, il devrait solliciter l'avis des membres du Comité juridique de la 30e session
de la Conférence générale qui seraient disponibles .
(67.20) 2. Partenariats pour le XXIe siècle. Un certain nombre de délégués ont insisté sur le rôle et les
responsabilités des commissions nationales et du Secrétariat s'agissant de mobiliser de nouveaux partenaires à la
fois dans le secteur public et le secteur privé. Ils ont souligné que ces nouveaux partenaires devaient avoir la même
conception de la mission et des idéaux de l'UNESCO et que les commissions nationales devaient être étroitement
associées à cette coopération. Une question a été soulevée concernant la Déclaration des devoirs et responsabilités
de l'être humain, adoptée à Valence : il a été rappelé que, à sa 157e session, le Conseil n'avait pas accepté la
proposition tendant à inscrire ce point à l'ordre du jour de la Conférence générale. En réponse à la question posée à
propos de la Déclaration de Valence, la Directrice de l'Unité des partenariats pour le XXIe siècle a indiqué que ce
texte avait été établi par un groupe indépendant d'experts internationaux dans le cadre d'un vaste programme
d'activités menées sous les auspices de l'UNESCO par la Fondation de Valence pour le troisième millénaire.
(67.21) 3. Bureau du financement extrabudgétaire. Plusieurs délégations ont exprimé leur satisfaction pour les
efforts accomplis par l'UNESCO dans le domaine de la coopération au titre des contributions extrabudgétaires, et
ont souligné la nécessité de développer des liens entre le budget ordinaire et le financement extrabudgétaire. Ils ont
par ailleurs préconisé une intensification de la coopération à l'intérieur comme à l'extérieur de l'Organisation,
notamment avec les organismes des Nations Unies et les organisations internationales et rappelé la nécessité de
consulter les commissions nationales. Le Directeur du Bureau a assuré que des efforts accrus étaient en cours pour
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