UNESCO. General Conference; 30th; Records ... - unesdoc - Unesco

sociedades alcanzar los indispensables niveles de dignidad y armonía. Estamos haciendo nuestras las estrategias
y orientaciones de la UNESCO, haciendo frente a los grandes retos del futuro.
36.7 Venezuela, con los auspicios de la UNESCO, ha venido desarrollando en los últimos cinco años una
serie de actividades y proyectos dotados de carácter transdisciplinario a los que otorga particular importancia: el
programa “Talento venezolano en el exterior” para vincular a los profesionales venezolanos residenciados en el
extranjero con sus homólogos en Venezuela y con instituciones patrias de ciencia, tecnología y cultura, programa
que pronto se extenderá a la comunidad andina; el Sistema Mundial de Coros y Orquestas Juveniles e Infantiles
dirigido a jóvenes de sectores marginales para que obtengan, a través de esta actividad, un medio de acceso a la
vida profesional; y el Plan de Escuelas Asociadas y Clubes de la UNESCO, que incluye más de 190 planteles
educativos. Y hemos solicitado la cooperación de este organismo para el Festival Internacional de Teatro de
Caracas, catalogado como el primer evento cultural de su género en América Latina. Se prestará apoyo a “La
Ruta del Arte”, que prevé instalar paradores culturales en una ruta andina de 350 kilómetros con la finalidad de
que la creación artística genere el desarrollo de un turismo con incidencia directa en la economía de la zona; y
respaldo también para la Casa de las Artes y Oficios “Jacobo Borges” que prestará atención a grupos juveniles y
femeninos para despertarles una conciencia democrática y afectiva. Por último, en la lista del Patrimonio
Mundial se han inscrito dos bienes: la ciudad de Coro y el Parque Nacional Canaima, y está en análisis, por parte
de la UNESCO, la aceptación de la Ciudad Universitaria de Caracas (Universidad Central de Venezuela en
Caracas), complejo arquitectónico de síntesis de las artes del siglo XX.
36.8 Es de justicia, distinguidos e ilustres amigos del planeta, terminar con un saludo de afectuoso
reconocimiento a Federico Mayor por su desempeño como Director General de la UNESCO durante doce
difíciles años, y expresar los mejores augurios de pleno éxito al nuevo Director. Y a ustedes, compañeros de la
UNESCO, nuestra palabra solidaria en la esperanza que todos compartimos y que los pueblos, en pie de lucha,
albergan. Gracias.
(36.1) M. NAVARRO (Venezuela) (traduit de l'espagnol) :
Merci, Madame la Présidente. Avant de commencer, la délégation vénézuélienne tient à exprimer la peine
que lui cause la disparition de Rafael Alberti. Un homme n'est plus, mais une oeuvre nous reste, un héritage
culturel que nous ne pouvons encore aujourd'hui évaluer dans toute son ampleur. Monsieur le Président du Conseil
exécutif, Monsieur le Directeur général de l'UNESCO, Mesdames et Messieurs les ministres et les délégués,
Mesdames, Messieurs, c'est pour moi un grand honneur que de m'adresser à vous en cette 30e session de la
Conférence générale de l'UNESCO, qui rassemble l'humanité dans la défense de ses valeurs morales et éternelles.
Je voudrais aujourd'hui, brièvement mais avec force, insister sur la teneur de l'allocution que le citoyen Hugo
Chávez Fréas, président du Venezuela, a prononcée devant vous lors de la séance inaugurale, en sa qualité de chef
d'un Etat et d'un peuple engagés dans les changements considérables dont le monde a besoin et que sa population
exige.
(36.2) A l'instar de nombre de nos pays, le Venezuela présente une situation sociale désastreuse et
potentiellement explosive. Et ce en dépit des centaines de milliards de dollars qu'au cours des dernières décennies
le pétrole a fait entrer dans ses caisses et qui n'ont servi, dans un schéma féroce de capitalisme sauvage, qu'à
creuser la brèche profonde séparant les pauvres des riches : il suffit d'indiquer que 80 % de la population vivent
dans la pauvreté.
(36.3) L'éducation et la culture ont été une illustration parfaite de ce désastre. Plus de deux millions d'enfants et
de jeunes exclus du système scolaire, c'est là l'exemple douloureux et honteux d'une réalité qui a commencé de
changer il y a à peine huit mois, lorsque le Président Chávez a accédé au pouvoir. Notre pays doit maintenant de
toute nécessité entreprendre une révolution éducative profonde et dans cette perspective, nous avons créé le
Ministère de l'éducation, de la culture et des sports, pour faire converger en un seul pôle stratégique ce qui se
trouvait auparavant séparé. La décision d'interdire le recouvrement de droits d'inscription dans les écoles publiques,
l'élargissement du programme de repas scolaires et la création de 50 écoles bolivariennes à caractère expérimental,
destinées à prendre en charge les élèves toute la journée, ont fait entrer plus de 500.000 enfants et jeunes gens dans
les salles de classe dans la seule année scolaire qui vient de commencer.
(36.4) L'école commence, dès lors, à devenir un centre de formation intellectuelle, éthique, sociopolitique,
sportive et culturelle qui fournira à l'individu les instruments voulus pour apprendre à être et apprendre à oser,
comme l'a dit Federico Mayor. Dans ce projet, la culture apportera sa part d'universalité et de sensibilité, afin que
l'homme s'ouvre à d'autres dimensions pour élargir son horizon et s'inscrire dans la durée - La culture au sens le
plus large, qui doit être une culture vivante, une culture agissante, cherchant à former un homme riche de toutes ses
racines et échappant à toute mondialisation imposée. Du fait de ce changement éducatif, qui est pour nous une
véritable révolution, toute l'infrastructure culturelle et sportive du pays (musées, théâtres, auditoriums, galeries,
stades et installations sportives) devra être mise au service des apprenants, suivant un programme bien défini ; il
faudra en outre assurer la participation active d'artistes, d'intellectuels, d'écrivains, d'artisans, de groupements
culturels, de moniteurs et d'enseignants spécialisés, pour réussir cette intégration.
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