UNESCO. General Conference; 30th; Records ... - unesdoc - Unesco

Republic of Tanzania, Philippines, Trinidad and Tobago, Zimbabwe, Korean Republic, Lesotho, Honduras,
Argentina, Nigeria, Saint Lucia. Could I please have the names now, because I wish to close the list of speakers.
Thank you. I add Australia, Jamaica, Mexico and South Africa, which closes the list. I now give the floor to the
representative of France.
27.1 M. MUSITELLI (France) :
Je vous remercie, Madame la Présidente. A l'ouverture de notre séance, Madame la Présidente, vous
nous avez invités à faire preuve de sagesse dans nos décisions. Je crois que l'affaire que nous examinons mérite
effectivement une grande sagesse de notre part car ce qui nous est soumis est fondamental et d'une grande portée
politique pour l'avenir de notre Organisation et il ne faudrait pas que nous nous prononcions de façon précipitée.
Je trouve un peu paradoxal que nous discutions parfois pendant de longues heures, voire des jours et des
semaines, sur des sujets qui peuvent paraître d'intérêt mineur et que, en raison de la procédure en vigueur, nous
soyons amenés dans le courant d'une seule soirée à statuer sur un point aussi important.
27.2 Madame la Présidente, je trouve parfaitement légitime que la question soit posée et je trouve moi aussi
très positif que le Canada et la Nouvelle-Zélande nous présentent ces amendements et nous proposent cette
réflexion. Mais il me semble que nous manquons d'éléments d'information. Par exemple, j'aurais aimé que nous
disposions d'un tableau comparatif des règles appliquées dans les autres organisations du système des Nations
Unies car n'oublions pas que nous faisons partie de ce système. Un tel tableau aurait pu nous éclairer utilement.
J'aurais aimé avoir quelques indications sur l'impact que la décision suggérée, si nous la prenons, pourrait avoir
sur le fonctionnement global de notre Organisation. Il est bien évident qu'elle aura un effet, qu'elle influera sur le
rythme de travail, et, comme quelqu'un l'a déjà dit avant moi, sur le cycle de planification. On voit bien que, audelà
du raccourcissement éventuel du mandat, c'est le fonctionnement global de notre Organisation qui est en jeu.
C'est pourquoi, si je ne suis pas, en principe, défavorable à l'idée d'une réduction du mandat, en revanche, je
trouve que la procédure n'est pas adaptée et qu'elle risque de nous conduire à une décision par trop hâtive.
27.3 Je suis donc tout à fait d'accord avec un certain nombre de propositions déjà faites, en particulier celle
du distingué représentant de l'Indonésie, tendant à renvoyer la décision à une session ultérieure de notre
Conférence, étant entendu que le temps qui s'écoulerait entre la présente session et la prochaine session de la
Conférence devrait être mis à profit pour mener un vrai débat, une vraie réflexion approfondie. Et, sur cet aspect
particulier de la question, je pense que le mode d'action suggéré par le délégué de la Hongrie, c'est-à-dire que la
Conférence générale charge le Conseil exécutif de mettre en oeuvre cette réflexion et ce débat, est certainement
une bonne solution. Voilà ce que je voulais dire, mes chers collègues, et encore une fois, je crois qu'il faut
vraiment que nous prenions tout le temps nécessaire pour être sûrs de nous prononcer en toute connaissance de
cause. Merci, Madame la Présidente.
28. The PRESIDENT:
I thank the distinguished delegate of France and I now call upon the representative of Thailand.
29. Ms SURINTATIP (Thailand):
Madam President, I shall be very brief. Thailand would like to add its voice to the Member States that
just spoke. In all fairness, such a major amendment to the Constitution should be thoroughly examined and
studied by the Executive Board, whose recommendations could then be adopted by the 31st session of the
General Conference. Thank you.
30. The PRESIDENT:
Thank you, Thailand. I shall now call on the distinguished delegate of Tonga.
31.1 Mr BLOOMFIELD (Tonga):
Madam President, I should like to thank all those countries who have made their statements about this
question. In my view it is a question of enormous fundamental importance to the Organization and I would like to
pay my due respects to the two countries, New Zealand and Canada, for their proposals. I agree with the views
that have been expressed: it is time after 50 years to look at ourselves, and I support the view that we cannot do
this in a hurry. We must ask the Executive Board - I support that view also - because it is a question of enormous
importance to one of the largest, in fact the largest agency of the United Nations. An agency that deals with
education, science, culture and communication needs a lot of time to carry out these most important tasks for our
young people.
31.2 So, Madam President, I support the view that we cannot make this change until we are sure that it is
going to be effective. Should we have six years followed by two or four years followed by four, or remain with
six years and then another six. Take our present Director-General, who is about to leave us, and look at what he
has done since 1990: education for all needed 10 years' tenure: it required a lot of planning to provide the basic
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