UNESCO. General Conference; 30th; Records ... - unesdoc - Unesco

28.14 Monsieur le Président, le problème de la décentralisation nous préoccupe énormément. A ce sujet, nous
souhaitons avoir des précisions sur les bureaux régionaux, étant donné la tendance à la prolifération des bureaux
hors Siège dans plusieurs pays. Nous nous demandons si nous avons des moyens suffisants, des moyens
financiers surtout, notamment pour leur permettre d'exécuter avec efficacité tous les programmes dans les
domaines de compétence de l'UNESCO.
28.15 Depuis plusieurs exercices biennaux, cette question fait l'objet d'un débat approfondi. A sa 136e session,
le Conseil exécutif a décidé que les commissions nationales doivent être un des acteurs principaux du processus
de décentralisation. Les Etats membres sont invités à les renforcer et l'UNESCO à appuyer leur fonctionnement.
Nous devons avoir le courage de mettre en oeuvre cette décision pour développer comme nous le souhaitons
l'action de l'UNESCO dans le monde, c'est-à-dire, mener une politique claire qui permette la participation
effective des commissions nationales à l'orientation et à l'exécution de programmes décentralisés, et privilégier le
financement des dépenses relatives aux programmes par rapport à celui des autres dépenses.
28.16 Par ailleurs, nous constatons avec une certaine satisfaction des innovations dans l'exécution du
Programme de participation, dont plusieurs activités visent à satisfaire certains de nos besoins réels et qui exigent
aussi une contribution effective des commissions nationales. Nous estimons qu'il est important de renforcer ce
programme.
28.17 Excellences, les tâches sont énormes et multiples les problèmes que notre pays, et avec lui le continent
africain, doit affronter en vue de se développer : intensifier le développement de l'éducation, de la formation des
ressources humaines et de la recherche scientifique ; régler les conflits multiples qui dévastent encore notre
continent ; lutter contre la crise économique, qui accroît la pauvreté, la misère extrême et des endémies de
diverses sortes ; consolider les processus démocratiques ; traduire dans les faits la Déclaration sur la décennie de
l'éducation en Afrique ; résoudre le problème de la fuite des cerveaux africains. Il n'est pas exagéré de souligner
que notre avenir, l'avenir de l'Afrique, et son succès dans les domaines susmentionnés, dépendent en grande
partie des efforts consacrés aux ressources humaines par le biais de l'éducation, facteur indispensable et moteur
du progrès et du développement.
28.18 Nous voulons donc voir l'UNESCO poursuivre l'action qu'elle a entreprise pour répondre aux aspirations
de notre continent. Nous voulons voir renforcer les programmes qui sont définis et qui visent à améliorer la
capacité de nos structures de façon à permettre à nos pays de gérer leur destin. Les engagements qui seront pris
en faveur du développement de l'Afrique retiendront toute notre attention.
28.19 En conclusion, je voudrais dire que nous apprécions la forme toujours améliorée sous laquelle est
présenté le document C/5, et approuvons son contenu. Nous sommes ici pour l'examiner ensemble au sein des
commissions et, après l'avoir adopté, pour nous engager à le mettre en oeuvre. L'Angola, qui veut voir l'UNESCO
conserver la place qui lui revient dans le système des Nations Unies, est prête à prendre un tel engagement. Je
vous remercie.
29. El PRESIDENTE:
Muchas gracias, Excelencia, por su extensa participación esta tarde. Me complace particularmente dar la
palabra a la Excma. Dra., y entrañable amiga, Evelyn Jacir de Lovo, Ministra de Educación de la República de El
Salvador.
(29) Le PRESIDENT (traduit de l'espagnol) :
Je vous remercie beaucoup, Excellence, de votre participation aux travaux de cette séance. J'ai le plaisir
de donner la parole à ma très chère amie Mme Evelyn Jacir de Lovo, ministre de l'éducation de la République
d'El Salvador.
30.1 Dra. JACIR DE LOVO (El Salvador):
Señor Presidente de la Conferencia General, señor Director General de la UNESCO, don Federico
Mayor, excelentísimos señores representantes de los Estados Miembros de la UNESCO, estimados amigos
observadores de organizaciones no gubernamentales e intergubernamentales, señoras y señores: Me complace
dirigirme a ustedes en esta 30ª reunión de la Conferencia General de la UNESCO y transmitir a todos un cordial
saludo en nombre del pueblo y el Gobierno de El Salvador. Son muchas las razones por las que se ha ido
construyendo en mi país un sólido y cordial reconocimiento a la UNESCO y sus miembros. El Salvador se siente
estrechamente vinculado con la UNESCO, que ha participado en nuestro proceso de consolidación de la paz y la
democracia. Esa presencia de la UNESCO en nuestro país se institucionalizó el 11 de octubre con la firma del
acuerdo para el establecimiento de la Oficina de la UNESCO en El Salvador, que impulsará el programa de la
cultura de paz en el plano regional.
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