UNESCO. General Conference; 30th; Records ... - unesdoc - Unesco

su proyección más allá de nuestras fronteras, “El Legado Andalusí” y sus rutas, que renuevan la intensa relación
de la cultura española con el mundo árabe e islámico.
18.14 El Centro de Investigación sobre la Gestión de los Recursos Hídricos, que se está constituyendo en
Valencia, en el marco del Convenio de la UNESCO con “Valencia Tercer Milenio”, pondrá la experiencia
española y, de modo especial la valenciana, en la utilización de recursos hídricos escasos al servicio de la
UNESCO y de sus Estados Miembros. El convencimiento de España de que la diversidad cultural es una riqueza
y un elemento de desarrollo ha quedado de manifiesto en la convocatoria del “Foro Universal de las Culturas-
Barcelona 2004”, del que la UNESCO es el asociado principal, según decidió la Conferencia General en su 29ª
reunión. Es justo subrayar el impulso eficaz de la renovada Comisión Española de la UNESCO.
18.15 Pero no es sólo en esta variedad de programas de cooperación con la UNESCO donde hay que buscar el
invariable compromiso de España con la Organización, sino también en la defensa de los valores éticos, de la
educación al servicio de la paz, de la defensa de las culturas en su multiplicidad e integración, como elementos
de desarrollo y de entendimiento entre todos los seres humanos.
18.16 Permítame concluir, señora Presidenta, rindiendo homenaje en esta Casa de la Cultura, que va a
instaurar el Día Mundial de la Poesía, al gran poeta español Rafael Alberti que anoche cerró los ojos por última
vez en su tierra gaditana, luz que tanto amó y que buscó también en América, en Roma y especialmente en esa
Habana que le permitía recordar el puerto de su Santa María natal y todo Cádiz. A él le debemos, junto a Lorca,
Aleixandre y Cernuda, nuestra entrada en uno de los mundos más subyugantes de la literatura, el de las
vanguardias y el surrealismo, el de esos ángeles que circulan por las cañerías, que acercan a los hombres a la vida
y a la muerte. Es nuestro poeta en la calle, que fue levantando acta sentida de nuestro caminar desde dentrofuera-dentro
de las tierras de España. Rafael Alberti, ¿quién dice que estás muerto? Nos quedan, para siempre,
tus palabras. El hombre que quiso ser marinero en tierra es, desde anoche, marinero en la eternidad. Muchas
gracias.
(18.1) Mme PASTOR JULIÁN (Espagne) (traduit de l'espagnol) :
Madame la Présidente, Monsieur le Président du Conseil exécutif, Monsieur le Directeur général,
Mesdames et Messieurs les délégués, la mort hier soir du grand poète espagnol Rafael Alberti empêche le Ministre
de l'éducation et de la culture, M. Rajoy, d'être aujourd'hui à Paris et c'est en son nom que je prononcerai
l'allocution qu'il vous aurait adressée en sa qualité de chef de la délégation espagnole à la 30e session de la
Conférence générale de l'UNESCO.
(18.2) Je tiens avant tout à féliciter Mme la Présidente d'avoir été élue pour diriger les travaux de cette
Conférence générale. Je tiens aussi à rendre hommage depuis cette tribune - et nous sommes nombreux à le faire -
au prodigieux travail accompli par Federico Mayor en tant que Directeur général de l'UNESCO au cours des douze
années de son double mandat. Représentant l'Espagne à la présente Conférence, c'est avec une satisfaction toute
particulière que je rends cet hommage. La tâche du Directeur général n'a pas été facile et il l'a menée à bien,
honorant l'engagement éthique qu'il avait pris en assumant ses fonctions. En 1987, l'UNESCO se trouvait dans une
situation difficile, devant faire face à un déficit important, une sérieuse atteinte à son universalité du fait de
l'abandon de plusieurs membres marquants et l'obligation de définir une politique claire sur des questions comme
les libertés d'expression et d'information.
(18.3) L'importance qu'elle accorde à l'éthique, ainsi qu'à la défense des droits de l'homme et des libertés
démocratiques est aujourd'hui l'une des caractéristiques de notre Organisation. Insuffler un esprit de paix par
l'éducation et la culture, c'est là l'objectif constant de l'UNESCO depuis ses origines. Le phénomène de la
mondialisation implique un difficile équilibre. L'exaltation de valeurs positives telles que le développement de la
capacité d'initiative et de la créativité de l'être humain ne doit pas conduire à une croissance qui ait pour effet
d'aggraver les inégalités, mais doit, au contraire, corriger celles-ci.
(18.4) L'UNESCO en tant qu'instance intellectuelle et éthique mondiale, a élaboré et diffusé des concepts
comme "l'éducation pour tous tout au long de la vie", "la culture de la paix", "le capital social" ou la "bioéthique",
qui sont autant de voies différentes par lesquelles réaliser dans les différents domaines de compétence de
l'Organisation cet objectif suprême qu'est l'édification de la paix dans l'esprit des hommes à laquelle nous exhorte le
Préambule de l'Acte constitutif.
(18.5) C'est là, Mesdames et Messieurs, l'héritage essentiel que Federico Mayor laisse à l'UNESCO. Un héritage
"ouvert, vivant, un héritage sans testament", comme il l'écrit lui-même dans son livre "Los nudos gordianos" (les
nœuds gordiens). En recevant cet héritage, l'Espagne a pris un ferme engagement, qu'elle assume en tenant compte
de ses particularités éducatives et culturelles, et elle offre son soutien au futur Directeur général pour poursuivre
cette lutte acharnée qui vise à inscrire dans les faits les objectifs de l'UNESCO, s'attachant à cette fin à indiquer les
priorités et à définir les actions grâce auxquelles faire face aux défis du siècle commençant.
(18.6) En Espagne, l'éducation est l'une de nos priorités. Deux faits nouveaux marquent le début de cette année
scolaire : l'application effective de la scolarité obligatoire jusqu'à 16 ans et l'achèvement imminent du processus de
195
6