UNESCO. General Conference; 30th; Records ... - unesdoc - Unesco

11. The PRESIDENT:
I should like to thank Mr Nazar Abbas Siddiqui of Pakistan. I am sure that the Secretariat noted your
request for a mission and for the establishment of a regional training centre, and I express the hope that your
young people may be brought up free of distrust, intolerance and prejudice towards its neighbours. I now give the
floor to the next speaker, Mr Loth Kitodjim, Counsellor at the Embassy of Central African Republic in France.
12.1 M. KITODJIM (République centrafricaine) :
Madame la Présidente de la Conférence générale, Monsieur le Président du Conseil exécutif, Monsieur
le Directeur général de l'UNESCO, Mesdames et Messieurs les ministres, chefs de délégation, honorables
délégués et observateurs, Mesdames et Messieurs, au nom de la délégation que j'ai honneur de conduire, je
voudrais tout d'abord, à l'instar des éminents orateurs qui m'ont précédé, vous adresser, Madame la Présidente,
mes vifs compliments pour votre brillante élection à la présidence de nos assises. Je voudrais également vous dire
l'entière disponibilité de ma délégation, prête à vous appuyer pour assurer le bon déroulement des travaux de
cette 30e session qui coïncide avec la fin d'un siècle et d'un millénaire.
12.2 Ma délégation se réjouit par ailleurs de la qualité des documents mis à notre disposition et tient à cet
égard à rendre un hommage mérité à Monsieur le Président du Conseil exécutif, ainsi qu'au Secrétariat, pour les
efforts déployés de concert à cet effet.
12.3 Madame la Présidente, honorables délégués, le gouvernement centrafricain, toujours sensible à
l'attention dont le Directeur général de l'UNESCO, M. Federico Mayor, n'a cessé de faire preuve à son égard, me
charge de lui exprimer sa profonde gratitude et de le remercier très sincèrement de sa volonté soutenue de rendre
plus dynamique et plus opérationnelle la coopération entre l'UNESCO et la République centrafricaine. La paix et
la réconciliation nationale retrouvées après les sanglants événements que le pays a connus en sont
l'aboutissement. Mieux, les élections présidentielles transparentes et justes du 19 octobre dernier, à la réussite de
desquelles l'UNESCO a contribué en sensibilisant les électeurs à la veille du scrutin, a marqué un grand progrès
pour la démocratie centrafricaine.
12.4 C'est dire que les efforts menés par le Secrétariat pour restaurer la paix en Centrafrique ont porté leurs
fruits. Cette 30e session qui voit le départ du prestigieux Directeur général, M. Federico Mayor, offre donc à ma
délégation l'occasion de rendre à celui-ci un vibrant hommage et de lui transmettre les plus vives félicitations de
la République centrafricaine pour son action brillante à la tête de l'Organisation. M. Mayor a réussi en effet le
pari de faire de l'UNESCO, à l'échelle planétaire, "la véritable conscience des Nations Unies". Nous sommes
convaincus que S. Exc. M. Koïchiro Matsuura, originaire d'un pays dont la sagesse légendaire n'est plus à
démontrer, saura conforter l'Organisation dans sa vocation éducative, culturelle et éthique. La République
centrafricaine lui adresse ses fervents voeux de pleine réussite dans cette noble mission.
12.5 Madame la Présidente, honorables délégués, la 30e session de la Conférence générale de l'UNESCO se
veut particulière, car nous portant aux rives du troisième millénaire qui nous impose désormais une attitude
neuve, une mutation systématique, à la mesure de cette ère nouvelle. C'est pourquoi ma délégation et moi-même
apprécions à sa juste valeur, dans sa totalité, le Projet de programme et de budget de l'UNESCO qui nous est
proposé pour le prochain exercice biennal.
12.6 Face à cet horizon nouveau, nos dispositions et nos projets ambitieux se nourrissent certes d'espoir et de
conviction, mais dépendent plus encore de notre capacité de mettre en oeuvre des projets soigneusement
élaborés. A défaut, notre vision du troisième millénaire risque encore de sombrer dans l'incertitude. Il n'en
demeure pas moins que, jusqu'à ce jour, l'UNESCO a déployé tout au long de son parcours des efforts très
appréciables et suscité des progrès majeurs à travers le monde dans tous ses domaines de compétence.
12.7 Toutefois, la nécessité d'adopter un regard neuf s'impose à notre Organisation. Qu'il s'agisse de
l'éducation, de la science, de la culture, de la communication ou de l'environnement, notre préoccupation présente
doit être de façonner un nouvel esprit humain, le meilleur qui puisse présider à la gestion de ces domaines au
siècle prochain.
12.8 Le deuxième Congrès international sur l'enseignement technique et professionnel et la Conférence
mondiale sur la science doivent constituer de véritables chantiers, surtout pour le continent africain qui, mal
préparé, subit de plein fouet les effets de la concurrence imposée par la mondialisation. Sa maîtrise insuffisante
des nouveaux moyens de communication risque de le disqualifier dans cette course et d'aggraver sa situation déjà
précaire. Aussi le gouvernement centrafricain souhaite-t-il vivement que l'UNESCO mette l'accent sur
l'enseignement scientifique et technologique qui fait cruellement défaut dans son pays. Conscient du retard
accumulé, il a pour sa part entrepris des réformes décisives dans les lycées et collèges en vue de promouvoir
l'égalité d'accès des étudiants des deux sexes aux filières scientifiques.
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