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UNESCO. General Conference; 30th; Records ... - unesdoc - Unesco

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technologies (COMEST). S'agissant de la réglementation de l'Internet, voire de l'élaboration d'un cadre juridique<br />

du cyberespace souhaité par quelques orateurs, une majorité de délégués a jugé prématuré une action de l'<strong>UNESCO</strong><br />

dans ce domaine. La "proposition visant la création d'un nouveau programme issu de la fusion du Programme<br />

général d'information (PGI) et du Programme intergouvernemental d'informatique (PII)" a pour sa part fait<br />

l'unanimité. Les délégués ont félicité le groupe qui a travaillé à son élaboration et ont souhaité que le nouveau<br />

programme puisse être mis en place le plus rapidement possible, et dispose des moyens financiers adéquats pour<br />

remplir au mieux ses missions. Ce nouveau programme devrait offrir une meilleure cohérence et visibilité aux<br />

activités et permettre une utilisation plus rationnelle des fonds.<br />

(31.9) Madame la Présidente, un très grand intérêt a été manifesté à l'égard des propositions concernant l'accès<br />

aux informations du domaine public, leur préservation et leur mise en valeur. Cet axe d'action, considéré comme<br />

essentiel pour de nombreux intervenants, devrait dorénavant bénéficier d'une très haute priorité dans les<br />

programmes de l'<strong>UNESCO</strong>. Selon plusieurs délégués, ces activités devraient permettre d'accroître la visibilité et la<br />

crédibilité de l'<strong>UNESCO</strong> sur la scène internationale, en renforçant notamment sa mission de service public. Selon<br />

d'autres, la notion d'information du domaine public devrait être mieux définie. Le programme Mémoire du monde,<br />

"carte de visite" de l'<strong>UNESCO</strong>, a été de nombreuses fois cité dans les interventions, ce qui souligne l'attachement<br />

des Etats membres à la conservation et à la mise en valeur des fonds documentaires. Les critères de sélection du<br />

programme Mémoire du monde devraient cependant être affinés et ses procédures se rapprocher de celles utilisées<br />

dans le cadre du Programme relatif au patrimoine mondial. S'agissant encore des archives, il a été souhaité à<br />

maintes reprises qu'elles ne soient pas marginalisées dans les programmes à venir, tout comme d'ailleurs les<br />

activités en faveur des bibliothèques. Un orateur a suggéré, à ce titre, que ces activités soient transférées au Secteur<br />

de la culture. Par ailleurs, si les politiques de numérisation des documents doivent être encouragées, il n'en faut pas<br />

moins avoir à l'esprit les évolutions rapides en ce domaine. La réflexion sur la préservation des documents<br />

numérisés doit donc également retenir l'attention de l'<strong>UNESCO</strong>.<br />

(31.10) L'autre axe majeur du grand programme IV est celui en faveur des médias plus "traditionnels" : presse,<br />

radio, télévision. Le Programme international pour le développement de la communication continue, dans ce cadre,<br />

de recevoir un très fort soutien pour ses activités. De nombreux délégués ont, à cet égard, exprimé leur<br />

reconnaissance pour des projets mis en oeuvre dans leur pays. Plusieurs orateurs, dont le Président du Conseil du<br />

PIDC, ont cependant fait part de leurs préoccupations concernant la faiblesse des ressources de ce programme,<br />

certains suggérant que ses procédures soient révisées pour prendre en compte ce paramètre. L'importance d'un<br />

service public audiovisuel fort, au côté de médias privés, a également été rappelée. Le projet "Ecrans sans<br />

frontières" - base de données concernant les programmes pour les télévisions de service public des pays en<br />

développement - devrait voir le jour dans les mois à venir et donc contribuer à l'enrichissement de la<br />

programmation dans de nombreux pays. Enfin, plusieurs délégués ont fait référence au projet de conférence<br />

mondiale sur la communication. Trop ambitieux et prématuré pour certains, d'une grande importance pour d'autres,<br />

il devra en tout état de cause être préparé avec soin, par des consultations régionales, et en étroite coopération avec<br />

les diverses institutions internationales concernées (OMPI, UIT, OMC entre autres).<br />

(31.11) Madame la Présidente, venons-en à présent aux activités en faveur des groupes prioritaires qui ont<br />

évidemment retenu toute l' attention de la Commission. Dans ce cadre, il a été fait de multiples références à la<br />

jeunesse et les remarques des orateurs se sont concentrées sur trois préoccupations principales. Compte tenu du<br />

rôle majeur que les jeunes sont amenés à jouer dans le processus de développement des sociétés, l'accent a été mis,<br />

en premier lieu, sur les recherches à poursuivre sur le thème de la relation des enfants et des jeunes avec les médias,<br />

aussi divers que soient ces derniers. Plusieurs délégués ont ainsi appelé l'<strong>UNESCO</strong> à soutenir fortement le<br />

deuxième forum mondial des chercheurs qui se tiendra à Sydney en novembre 2000, ainsi que le troisième sommet<br />

des médias pour les jeunes qui aura lieu à Athènes en 2001. Le centre d'échange d'informations de Göteborg en<br />

Suède, qui se focalise plus particulièrement sur les effets de la violence dans les médias, devrait continuer de<br />

bénéficier de l'appui de l'Organisation. Ceci nous amène à la deuxième préoccupation exprimée par les délégués : la<br />

protection de la jeunesse, eu égard, notamment, à certains contenus violents véhiculés par les divers médias. Les<br />

intervenants n'ont pas manqué de souligner que dans ce cadre, un effort prioritaire devait être apporté à l'éducation<br />

des jeunes aux médias et ce, dès le plus jeune âge. Il faut leur apprendre à utiliser, à comprendre et analyser ce qui<br />

est diffusé par les médias, voire leur inculquer des "bases morales et éthiques". Suggestion a été faite d'une<br />

approche commune avec le Secteur de l'éducation de l'<strong>UNESCO</strong> afin de mieux cerner les objectifs de cette<br />

éducation aux médias. Enfin, de nombreux Etats membres ont mis l'accent sur la nécessité de favoriser l'insertion<br />

des jeunes dans la société de l'information. Il faut ainsi leur offrir des points d'accès, les former à utiliser les<br />

médias, à produire des contenus, tout comme favoriser la mise en réseau des ONG de jeunesse. A cet égard, le<br />

programme Infojeunesse a été cité à plusieurs reprises par les orateurs, comme une initiative heureuse répondant à<br />

leurs attentes. Toutes ces interventions ont mis en relief la conscience, chez les intervenants, du rôle que peut jouer<br />

l'<strong>UNESCO</strong> dans la création d'un environnement propice au développement des jeunes, dans le cadre de la société<br />

de l'information.<br />

(31.12) Autre groupe prioritaire dans les activités de l'<strong>UNESCO</strong>, celui des femmes. Là encore, les interventions<br />

ont fait ressortir la nécessité d'une plus grande implication dans les différents médias. Encore trop souvent exclues<br />

des moyens de communication, voire des processus de décision, il importe de favoriser leur pleine participation, de<br />

nombreux délégués relevant le rôle considérable joué par les femmes dans les processus de développement.<br />

(31.13) Enfin, un fort accent a été mis, dans nombre d'interventions, sur les activités en faveur des communautés<br />

défavorisées, notamment dans le groupe des pays dits "les moins avancés". Encourager la création de médias<br />

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