UNESCO. General Conference; 30th; Records ... - unesdoc - Unesco

areas of educational and social development, cultural preservation and technological and scientific advancement.
I note with pleasure the consistency of these objectives with our priorities in the Federated States of Micronesia.
24.3 For almost 300 years until recently, Micronesia was successively ruled or administered by four different
metropolitan powers. Despite this, Mr President, our island cultures demonstrated their resilience to changes
from outside. Our remoteness from the metropolitan centres had served as a shield for the survival of our cultures
and values. Almost inevitably, however, this protective shield has gradually been weakened as a result of our
becoming very much a part of the international community. Hence our increasing exposure to outside influences.
I do not suggest here that we are opposed to changes. Not so. We welcome innovations that will enhance the
development of our social well-being and economic self-reliance. In a world characterized by rapid globalization,
we can learn and derive benefits from our interactions with others beyond our borders. At the same time, we must
be mindful of the inadvertent side-effects of global homogenization; we must be mindful of the need to protect
the aspects of our cultures that have sustained us and that can be sustained by the resources of our environment
and surrounding. The people of the Federated States of Micronesia take great pride in our ways of life and
traditions that have sustained us, shaped our national identity and distinguished us as Micronesians. It is for this
reason, among others, that we support UNESCO’s work in the area of cultural preservation and development. By
the same token, we place high priority on education and the involvement of our people in the latest achievements
of science and technology. In concluding my remarks, I would like to reiterate our sincere appreciation for your
favourable action in formalizing my country’s membership of UNESCO. Thank you.
25. The PRESIDENT:
Thank you Dr Mauricio. I now invite Her Excellency Ms Daboulaye Kolo Mayoumbila, Minister of
Culture, Youth and Sports Promotion of Chad, to take the floor.
26.1 Mme KOLO MAYOUMBILA (Tchad) :
Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil exécutif, Monsieur le Directeur général de
l'UNESCO, Mesdames, Messieurs les ministres et chefs de délégation, honorables délégués, Mesdames,
Messieurs, c'est un grand honneur et un immense plaisir pour moi de prendre la parole devant cette auguste
assemblée. Permettez-moi tout d'abord de présenter, au nom du gouvernement de la République du Tchad et au
nom de la délégation que je dirige, toutes mes félicitations à Madame Moserová pour sa brillante élection à
l'éminente fonction de présidente de la Conférence générale pour cette 30e session. Je voudrais également
féliciter Monsieur le Directeur général et le Conseil exécutif, ainsi que le Secrétariat, pour la manière
remarquable dont ont été préparés nos travaux.
26.2 Cette 30e session se tient à un moment particulier : celui du passage au troisième millénaire, mais aussi
celui où l'humanité franchit le seuil symbolique des six milliards d'êtres humains. Faut-il s'en inquiéter ou au
contraire s'en réjouir ? Nos sentiments sont mêlés car, pour nous, ces deux événements constituent autant de défis
à relever au cours des années à venir. Défi qu'assurer l'avenir de ces six milliards d'âmes dans un contexte
économique de plus en plus difficile pour les trois quarts de l'humanité, mais défi également que créer les
conditions d'une vie harmonieuse et pacifique dans un monde où chaque jour se creusent çà et là des clivages
ethnico-religieux d'un autre âge.
26.3 Il convient de se féliciter des heureuses initiatives que sont la proclamation de l'an 2000 "Année
internationale de la culture de la paix" et le lancement de 2001 à 2010, de la "Décennie internationale de la
promotion d'une culture de la paix et de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde". Ce vaste
mouvement en faveur de la paix auquel des millions de personnes se sont déjà ralliées devrait contribuer à faire
du prochain siècle celui du "respect de la vie", du "rejet de la violence", de la "compréhension mutuelle" et de la
"solidarité agissante".
26.4 Pour sa part, le Tchad, connaissant le prix de la paix pour avoir vécu trois décennies de conflits armés
particulièrement destructeurs, souscrit sans réserve à cette mobilisation pour la paix entreprise par l'UNESCO et
s'engage à tout mettre en oeuvre pour que cette transition de la culture de la violence et de l'intolérance à une
culture de la paix et de la non-violence soit couronnée de succès. De même, le Tchad adhère totalement au
"Manifeste de la jeunesse pour le XXIe siècle" et s'engage à contribuer activement à la réalisation des idéaux du
"Parlement mondial des enfants".
26.5 Il y a lieu de rappeler à cet égard que le Tchad s'est engagé à démocratiser ses institutions. De fait,
depuis 1990, date de sa mise en route, le processus démocratique avance normalement malgré quelques
difficultés de parcours, au demeurant compréhensibles s'agissant d'un pays aussi jeune que le Tchad. C'est ainsi
qu'aux élections présidentielles et législatives multipartites de 1996 et 1997 ont succédé : la création du Haut-
Conseil de la communication, la constitution d'une Commission nationale des droits de l'homme, la mise en place
de la Cour suprême et du Conseil constitutionnel, l'instauration d'une presse libre et indépendante dont le
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