03.07.2013 Views

La nouvelle de langue française, aux frontières des ... - L'esprit Livre

La nouvelle de langue française, aux frontières des ... - L'esprit Livre

La nouvelle de langue française, aux frontières des ... - L'esprit Livre

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

MARIE-CHRISTINE PIOFFET 117<br />

5 lle Auteur obscur <strong>de</strong> <strong>La</strong> prazimène, 1638-1643. Par cette allusion, il est clair que Du Plaisir vise M ␣<strong>de</strong><br />

Scudéry.<br />

6<br />

DU PLAISIR, Sentiments sur les lettres et sur l’histoire…, p.␣ 46.<br />

7<br />

BOILEAU, «␣ Dialogue <strong>de</strong>s héros <strong>de</strong> roman␣ », Œuvres complètes. D’après l’édition <strong>de</strong> 1672 <strong>de</strong> Brossette.<br />

Paris : Gallimard (Bibliothèque <strong>de</strong> la Pléia<strong>de</strong>), 1966, p.␣ 444.<br />

8 <strong>La</strong> bibliothèque françoise <strong>de</strong> M.␣ C. Sorel, ou Le choix et l’examen <strong>de</strong>s livres françois qui traitent <strong>de</strong> l’éloquence,<br />

<strong>de</strong> la philosophie, <strong>de</strong> la dévotion et <strong>de</strong> la conduite <strong>de</strong>s mœurs, 2e édition. Paris : Compagnie <strong>de</strong>s<br />

libraires (Archives <strong>de</strong> linguistique <strong>française</strong> ; 368), 1667, p.␣ 181.<br />

9 Jean-Antoine DE CHARNES, Conversations sur la critique <strong>de</strong> «␣ <strong>La</strong> princesse <strong>de</strong> Clèves␣ ». Réimpression en<br />

fac-similé, sous la direction <strong>de</strong> F.␣ WEIL. Tours : Groupe d’étu<strong>de</strong> du XVII e siècle <strong>de</strong> l’Université François-<br />

Rabelais, 1973, p.␣ 143.<br />

10<br />

DU PLAISIR, Sentiments sur les lettres et sur l’histoire…, p.␣ 45-46.<br />

11 Nicole BOURSIER justifie cette prédilection <strong>de</strong> la façon suivante : «␣ les règnes choisis le plus souvent<br />

parmi les nouvellistes sont ceux <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers Valois. Non pas ceux <strong>de</strong> Henri IV ou <strong>de</strong> Louis XIII, qui<br />

jouissaient d’une réputation assez fâcheuse quant à la délicatesse <strong>de</strong>s mœurs, et dont l’étiquette<br />

relâchée pouvait paraître un peu rustre à nos classiques. Mais bien l’époque qui, en dépit <strong>de</strong>s guerres<br />

<strong>de</strong> religion, […] présente le plus <strong>de</strong> points communs dans son cérémonial et son rythme <strong>de</strong> vie avec<br />

le siècle <strong>de</strong> Louis XIV␣ » (Le centre et la circonférence, essai sur l’objet dans la <strong>nouvelle</strong> classique. Tübingen<br />

: Gunter Narr Verlag ; Paris : Jean-Michel Place, 1983, p.␣ 12).<br />

12 Jean-Baptiste DU TROUSSET DE VALINCOUR, Lettres à Madame la marquise*** sur le sujet <strong>de</strong> «␣ <strong>La</strong> princesse<br />

<strong>de</strong> Clèves␣ ». Réimpression en fac-similé d’après l’édition originale <strong>de</strong> 1678, sous la direction <strong>de</strong><br />

J.␣ CHUPEAU. Tours : Groupe d’étu<strong>de</strong> du XVII e siècle <strong>de</strong> l’Université François-Rabelais, 1972, p.␣ 99.<br />

13 Voir à ce propos J.-A. DE CHARNES, Conversations sur la critique <strong>de</strong> «␣ <strong>La</strong> princesse <strong>de</strong> Clèves␣ », p.␣ 113.<br />

14 Jean RÉGNAULT DE SEGRAIS, Les <strong>nouvelle</strong>s <strong>française</strong>s ou Les divertissements <strong>de</strong> la princesse Aurélie. Édité<br />

par R.␣ GUICHEMERRE. Paris : S.T.F.M. ; Aux amateurs <strong>de</strong> livres (S.T.F.M. ; 192 et 197), 2 vol., 1990 et<br />

1992, p.␣ 20.<br />

15 Ibid., p.␣ 113.<br />

16 Ibid., p.␣ 114. Le terme désigne à la fin du dix-septième siècle un «␣ récit fabuleux␣ » ou une «␣ avanture<br />

plaisamment imaginée & ingénieusement racontée ou écrite␣ » (RICHELET, Dictionnaire françois. Genève<br />

: Slatkine Reprints, 1970, tome␣ II, p.␣ 173), ce qui tend à contredire le pacte <strong>de</strong> véridicité initial<br />

établi par la narratrice : «␣ je ne crains point d’assurer qu’il n’y a rien <strong>de</strong> si véritable␣ », affirme-t-elle<br />

d’emblée (Jean RÉGNAULT DE SEGRAIS, Les <strong>nouvelle</strong>s <strong>française</strong>s…, p.␣ 113).<br />

17 Ibid., p.␣ 113.<br />

18 Ibid., p.␣ 124.<br />

19 «␣ Si l’on nous racontait quelque chose <strong>de</strong> ce temps ici, qui fût un peu mémorable, il y aurait à<br />

craindre que personne n’en voulût rien croire, parce que, si l’on décrivait ces héros comme <strong>de</strong>s gens<br />

que nous voyons dans le mon<strong>de</strong>, on s’étonnerait <strong>de</strong> n’en avoir point ouï parler␣ » (Ibid., p.␣ 21).<br />

20 Sous la plume <strong>de</strong> Ma<strong>de</strong>leine DE LA CALPRENÈDE, qui paraît confondre la France contemporaine avec<br />

le royaume <strong>de</strong> l’ancienne Neustrie, le temps se révèle une mesure extensible. <strong>La</strong> romancière ne<br />

prétend-elle pas transcrire fidèlement les propos <strong>de</strong> la belle Alcidiane en prenant simplement «␣ la<br />

liberté <strong>de</strong> cacher les noms <strong>de</strong>s personnes qui ont quelque part <strong>aux</strong> <strong>nouvelle</strong>s␣ » <strong>de</strong> manière à en<br />

préserver l’i<strong>de</strong>ntité ? Quel besoin aurait-elle <strong>de</strong> recourir à ce subterfuge s’il ne s’agissait <strong>de</strong> personnages<br />

connus <strong>de</strong>s lecteurs ? (Les <strong>nouvelle</strong>s ou Les divertissemens <strong>de</strong> la princesse Alcidiane. Réimpression<br />

en fac-similé <strong>de</strong> l’édition <strong>de</strong> Paris, 1661. Genève : Slatkine Reprints, 1979 ; préface non paginée).<br />

21<br />

LA CHAPELLE, Marie d’Anjou, reine <strong>de</strong> Mayorque, t.␣ I, p.␣ 7-8 ; cité par René GODENNE, dans Histoire <strong>de</strong><br />

la <strong>nouvelle</strong> <strong>française</strong> <strong>aux</strong> XVII e et XVIII e siècles, Genève : Droz (Publications romanes et <strong>française</strong>s ; 108),<br />

1970, p.␣ 110.<br />

22 Catherine BERNARD, Œuvres, romans et <strong>nouvelle</strong>s. Textes établis, présentés et annotés par Franco PIVA.<br />

Fasano : Schena ; Paris : Nizet (Biblioteca <strong>de</strong>lla ricerca, Testi stranieri ; 22), 1993, t.␣ I, p.␣ 67.<br />

23 Il semble bien que la morphologie particulière invoquée ici ait prévalu dès les origines du genre si<br />

l’on en croit Jean LAFOND («␣ Introduction␣ », Nouvelles du XVII e siècle. Éditées par Raymond PICARD et<br />

Jean LAFOND assisté <strong>de</strong> Jacques CHUPEAU. Paris : Gallimard (Bibliothèque <strong>de</strong> la Pléia<strong>de</strong>), 1997, p.␣ XVI).<br />

24 Charles SOREL, «␣ Préface␣ », Les <strong>nouvelle</strong>s françoises où se trouvent divers effets <strong>de</strong> l’amour et <strong>de</strong> la fortune<br />

(réimpression <strong>de</strong> l’édition <strong>de</strong> Paris, 1623. Genève, Slatkine Reprints, 1972), p.␣ 2. Voir aussi le com-

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!