La nouvelle de langue française, aux frontières des ... - L'esprit Livre

CÉDRICK FAIRON 443
19 B.U., §␣ 261 a (rem. 1), p.␣ 370.
20 B.U., §␣ 266, p.␣ 379.
21 Les formes recherchées n’avaient pas été relevées par Hyperbase lors de l’analyse de la spécificité des
textes du corpus. Nous nous attendions donc à ne pas aboutir à des résultats véritablement significatifs.
Il a été expliqué ci-dessus que l’analyse de la spécificité ne garde que les termes qui s’écartent
le plus de la fréquence moyenne dans le corpus (écart réduit supérieur à 2 en valeur absolue), en
conséquence de quoi des termes s’écartant de la moyenne de manière moins significative ne sont
pas retenus.
22 Nous avons recherché les fréquences de ensuite (Romans : 30 occurrences, Nouvelles : 13), alors (R. :
154, N. : 100), auparavant (R. : 20, N. : 9), ailleurs (R. : 37, N. : 19), donc (R. : 19, N. : 6), pourtant (R. :
18, N. : 22), outre (R. : 3, N. : 2), puis (R. : 287, N. : 145), aussi (R. : 198, N. : 67) et seulement (R. : 17,
N. : 3). Cf. B.U., §␣ 921, p.␣ 1350.
23 B.U., §␣ 598 b, p.␣ 920-921.
24 «␣ Le démonstratif sert à annoncer ce qui va suivre dans le contexte (fonction cataphorique)␣ » (B.U.,
§␣ 598 c, p.␣ 921).
25 Ibid.
26 Ibid., p.␣ 14.
27 Pour étudier la richesse lexicale de chacun des textes, nous avons comparé entre eux les 25 textes
de notre corpus (2 romans et 23 nouvelles). Dans un deuxième temps, nous avons envisagé les 4
ensembles (2 romans et 2 recueils de nouvelles) afin d’obtenir des résultats plus globaux. C’est par
prudence que nous avons adopté cette marche à suivre, voulant éviter de conclure sur base de
résultats trop généraux. On peut se demander, en effet, si les recueils, qui rassemblent des récits aux
thèmes divers, n’afficheront pas systématiquement un vocabulaire plus étendu (la richesse serait
alors justifiée uniquement par le nombre de changements de sujets qui amèneraient autant de
changements de champs lexicaux). En commençant par observer les textes individuellement, on
évite le risque de confusion.
28 La loi de Poisson, contrairement à la loi normale, n’est pas symétrique par rapport à la variable. Sa
représentation graphique donne une courbe qui, après avoir atteint le sommet de son ordonnée au
niveau de la moyenne, décroît de plus en plus lentement.
29 Pierre GUIRAUD, Problèmes et méthodes de la statistique linguistique. Paris : PUF, 1960, p.␣ 38.
30 Il paraît assez logique que les hapax soient plus nombreux dans les nouvelles que dans les romans.
En effet, nous savons, comme Muller l’a expliqué, qu’un mot apparaissant une première fois dans
une partie a plus de chances d’y survenir une deuxième fois que d’apparaître dans une autre. De
plus, le texte des nouvelles étant plus court (N est plus petit), les mots survenant une première fois
dans l’une d’elles ont moins de chances de se répéter que s’ils appartenaient à un roman (où N est
plus important).
31 Vincent ENGEL, «␣ Pas de nouvelles, bonne nouvelle ?␣ », Revue des deux mondes, «␣ La nouvelle, c’est
l’urgence␣ », juillet-août 1994, p.␣ 52.
32 Ibid.
33 Cette loi (qui n’est en réalité qu’une approximation) a été de très nombreuses fois commentée et
critiquée, notamment par Guiraud et Muller.
34 Pierre GUIRAUD, Les caractères statistiques du vocabulaire. Paris : PUF, 1954, p.␣ 12.
35 René GODENNE, La nouvelle.
36 Vincent ENGEL, «␣ Pas de nouvelle, bonne nouvelle ?␣ », p.␣ 52.
37 Max SILBERZTEIN, Dictionnaires électroniques et analyse automatique de textes. Le système INTEX. Paris :
Masson, 1993. Voir également : http://www.ladl.jussieu.fr/INTEX/index.html.
38 Laboratoire d’automatique documentaire et linguistique (LADL), Université de Paris 7.
39 Max SILBERZTEIN, «␣ Transducteurs pour le traitement automatique de textes␣ », Travaux de Linguistique,
n°␣ 37, 1998, p.␣ 127-142.
40 Jean SENELLART, Outils de reconnaissance d’expressions linguistiques complexes dans des grands corpus,
thèse de doctorat, Université de Paris 7, 1999.